« J’ai peur de les décevoir » : adultes, elles cachent toujours à leurs parents qu’elles fument

Voici un article que j'ai trouvé tout aussi intéressant qu'étonnant. Il concerne les femmes et le tabagisme. Huffingtonpost a rassemblé des témoignages de femmes adultes, autonomes, intelligentes, libérées, mais qui n'ont jamais osé avouer à leurs parents qu'elles fumaient pour plusieurs raisons : peur de décevoir, peur de ne pas être l'enfant idéal que les parents projettent, etc.
La question est de savoir si le phénomène est marginal ou développé.   Ici, nous avons quelques témoignages mais rien ne dit que ce phénomène soit une norme. J'ai trouvé ce phénomène assez étonnant. Déjà, parce que, ben, le tabac, cela sent. Fort. Il est bien difficile de cacher les odeurs. L'odeur imprègne tout : les vêtements, la maison, etc. A moins de très peu fumer. J'ai fumé quelques cigarettes adolescent, ma mère l'a su même plusieurs heures après. Impossible de lui cacher ! Bon, il est vrai que les femmes sont souvent bien plus subtiles que les mecs. C'est certain. Mais cacher l'odeur du tabac, c'est du travail.
Ensuite, souvent on plonge dans le tabagisme à cause d'exemples autour de nous : les potes, bien sûr, mais aussi l'exemple familial. Difficile pour des parents de reprocher à leurs enfants de fumer s'ils l'ont eux même faits !

Et concernent-ils les hommes ? Peut-être. Et vous, avez-vous caché votre tabagisme à vos parents, même adultes ? Si vous êtes parents, soupçonnez-vous vos enfants adultes de fumer alors qu'ils ne l'ont jamais avoué ?

Bonne lecture et bonne vape !

J'ai eu un contact avec une prof (environ une 30 d'années) qui n'avait jamais avoué à ses parent qu'elle fumait

Alors elle vit pas dans la même ville, et ses parents ne viennent pas chez eux ....

Alors c'est parent ne fument pas, et .. elle a une relation compliquée avec eux. Donc voilà, elle y va, mais ne fume pas quand elle y va.

Enfin voilà, comme quoi, ça existe pour de vrai

@Thia :

Merci Thia. je ne remets pas en cause le phénomène. Et puis, tu apportes une preuve. Mais j'avoue qu'avant la lecture de cet article, je ne pensais pas que ce phénomène existait.

Ca me fait pensé a un reportage que j'ai regarder il y longtemps qui parlai de l'alcoolisme chez les femmes , il y en aurai plus que ce qu'on pourrait pensé et très souvent ces personnes qui se cachent de leur addiction , Un homme ivre ca passe mais une femme ca fait tache dans la pensé collective .on a guère souvent l'occasion de voir une femme avec une canette de biere dans les rues , ou même se murger pendant un repas de familles.
Je parle d'une généralité bien et tout les cas sont diffèrents , et les habitudes dans tout ce qui regarde la conduite de la vie, considérées sous l'angle du bien et du mal, de la morale, de la bienséance change avec les époques .

Pour ce qui est de la cigarette , je pense que dépend des relations avec leurs parents
Apres quand nous avions fumé notre première cigarette , personne je pense est allé accourir en faire part a ses parents de suite

J'ai commencer de fumer a 20ans et j'ai bien attendu 6mois avant de l'annoncer , car j'en avait marre de me cacher ( pourtant j'avais mon propre appartement) et je peu comprendre le sentiment de décevoir

Comme @koffee668, j'ai commencé à fumer à 20 ans. Je dirais qu'à cette époque j'étais déjà majeur mais pas encore adulte  . Mon grand père étant décédé d'un cancer de la gorge, gros fumeur, quelques années auparavant, je l'ai caché à mes parents... Surtout à ma mère, pour la protéger... Mais bon, malgré le fait que j'habitais à Clermont Ferrand pour mes études, et que quand je rentrais dans le Limousin je m'abstenais de fumer, la supercherie n'a pas durée longtemps... 6 mois tout au plus...

Je peux comprendre que, même adulte, on puisse être poussé à cacher cela à ses parents, et ne suis pas étonné par cet article. Les histoires familiales peuvent être, comme pour moi, une raison à cela, tout comme des relations chaotiques ou des parents tyrannique ou que sais-je.

@koffee668 :

Objection votre honneur !   
Alors déjà perso, je ne mets pas l'alcoolisme et le tabagisme sur le même plan. Bien sûr ce sont deux addictions dont il est difficile de se défaire et qui peuvent avoir des conséquences néfastes. Mais l'alcoolisme a aussi des défauts majeurs : une possible désocialisation, sauf dans le cas de l'alcoolisme dit festif, et la possibilité de perdre le contrôle de soi. Ce qui est moins le cas avec le tabagisme bien que les fumeurs soient de plus en plus traités en pestiférés. Mais en tout cas pas de risques de perdre le contrôle de soi, sauf en cas de manque.
Après peut-être que je différencie par rapport à mon propre vécu. Le tabagisme, je connais. Je vis mieux le fait de dire que l'alcoolisme a des conséquences que le tabagisme n'a pas. 
Ensuite, je ne vois pas trop la différence entre un homme alcoolique et une femme alcoolique. Que socialement on dise qu'un homme ivre, ça passe me dépasse et m'exaspère 

Enfin, non bien sûr, personne n'a couru vers ses parents en disant :" Ca y est, je suis enfin fumeur/fumeuse !"
Après je pense que tout dépend des gens, de notre vécu, notre histoire, notre personnalité et notre relation avec ses parents ou si on est parent avec ses enfants. Relation pas toujours simple, même lorsque cela se passe très bien. Perso, j'ai réagi à cet article de manière instinctive par rapport à mon vécu : même si je le voulais, impossible de cacher à ma mère que je fumais, même si je l'avais voulu.

@Franck oui j'ai fait un raccourci un peut rapide et un parallèle un peu abusé pour dire que les femmes on peut être plus tendance que les hommes a se faire discrète sur leur addiction
Les hommes sont plus souvent (rustre ou bourrin) c'était le sens de ma pensé

@koffee668 :

Mais j'avais compris Disons que certains hommes assument plus le fait d'être bourrés, c'est probablement mieux accepté socialement comme tu dis. A contrario, il existe  probablement un alcoolisme féminin totalement caché plus que chez les mecs.