Pour les amateurs de littérature

http://www.editions-persee.fr/catalogue.html?page=shop.product_details&flypage=flypage_persee&category_id=1&product_id=661

Lui, sombre et mystérieux, est un délinquant notoire. Elle représente à ses yeux l’idéal de pureté et d’innocence qui lui manque tant.
Elle, fille de bonne famille, croit voir en lui l’homme viril et protecteur de ses rêves.
Sincères, leurs sentiments le sont sûrement, même s’ils sont fondés sur des illusions.
C’est celui qui tombe amoureux qui donne l’impulsion.
L’amour existe déjà, on le porte en soi ; il reste juste à choisir à qui le destiner. On prête alors à cette personne les qualités que l’on espère trouver en elle, parfois à l’opposé de sa réalité.
Car l’essentiel est d’assouvir l’envie d’aimer, qui que soit vraiment la personne élue.
Mais parfois, cela s’avère trop difficile. L’autre est bien trop différent de l’image que l’on s’était forgée. On ne voudrait surtout pas le voir, ni le savoir. Mais tôt ou tard on n’a plus le choix. Il faut alors regarder la réalité en face, telle qu’elle est.
Alors c’est le choc… frontal.
Les protagonistes se racontent dans leur intimité. Avec leurs mots, Ils disent leurs actes et leurs pensées. Mais ils ne peuvent dire que ce qu’ils savent ou croient savoir. Au lecteur de trouver où sont les discordances entre l’image et le réel.

Elle est bien cette nouvelle rubrique.

En ce moment, je suis en train de découvrir un auteur britannique Ian McEwan avec "Samedi".

C'est intelligent, drôle, émouvant, parfait pour un mois d'août.

Voilà le résumé du livre :

Pour Henry Perowne - neurochirurgien réputé, mari heureux, père comblé d'un musicien de blues et d'une poétesse - ce devait être un samedi comme les autres. Pas question d'aller défiler contre la guerre en Irak. Plutôt goûter les plaisirs de la vie. Et pourtant... Un banal accrochage, et voilà la violence qui surgit dans son existence protégée. Henry aura beau tenter de reprendre le fil de sa journée, ses vieux démons et le chaos du monde le rattraperont sans cesse durant ces vingt-quatre heures, au terme desquelles plus rien ne sera jamais comme avant. Tout en faisant diaboliquement monter le suspense, McEwan entrelace événements planétaires et fait de cet étrange samedi la métaphore de toute une vie, de toutes nos vies fragiles d'Occidentaux pris dans la tourmente de ce début de siècle. Une réflexion sur le hasard et le destin, les pouvoirs respectifs de la science et de l'art, la quête d'un sens qui résisterait à la mort.

AHHHH bonne littérature dis moi Franck. Moi c'est ma littérature habituelle, et j'adore tous ces sujets!!!!!!!!!!

As tu regardé toutes les émissions d'arte pour la nuit des étoiles le week end dernier? C'était vraiment pas mal, certaines étaient un peu des émissions de vulgarisation, mais ça permet de revoir ses fondamentaux!!
Si tu les as pas vu et que t'as la télé par internet sur free par exemple t'as l'option replay et elles y sont toutes, je te le recommande chaudement t'as 5 ou 6 heures de reportage sur divers aspect de la cosmologie et l'astronomie.
Niveau bouquin tu en as plein, celui que tu as pris est vraiment pas mal. Je crois personnellement, qu'on se casse la tête à trouver quelque chose, qu'on ne voit pas, qu'on ne peut détecter autrement que par ses "effets" .... Je pense qu'Albert a commis quelques bévues et que les scientifiques ont tellement peur de devoir s'attaquer à ce bastion de la relativité, qu'ils préfèrent s'épuiser en vaines recherches! Les dernières expériences au LHC nous envoie aussi dans ce sens puisque on aurait du trouver pas mal de choses et finalement rien n'apparait dans les détecteurs, et il est toujours impossible de réconcilier relativité et physique quantique. Moi je suis en train de me cogner un bouquin sur la physique quantique et la théorie des cordes mais c'est vraiment du costaud, et je viens de finir un ouvrage sur les trous noirs de Léonard Susskind où il raconte sa "guerre" sur la théorie des trous noirs avec Stephen Hawking. Tu as les ouvrages même si un peu ancien et dépassés de l'excellent Hubert Reeves qui est pour moi le meilleur vulgarisateur dans ces domaines. Il a l'art de nous faire comprendre simplement des choses infiniment compliqués. Et si tu passes dans le Sud passe donc voir mon Télescope Newton de 200 mm, ça vaut tous les livres du monde

Je suis bien d'accord avec toi Christopher, Hubert Reeves est passionnant à entendre et à lire. Il y a d'ailleurs un livre incontournable où il intervient en partie avec l'excellent Yves Coppens (et ma mémoire me fait défaut... j'ai oublié les autres) : "la plus belle histoire du monde".

L'an passé, j'ai été très agréablement surprise en lisant "Le Visage de Dieu" des frères Bogdanov. Livre très accessible et riche.
Dieu étant dans ce livre la force supérieure inexpliquable (ou inexpliquée à ce jour), l'équation manquante...
Ce livre n'était pas très attendu vu les critiques à l'encontre des auteurs et pourtant il a été bien accueilli dès sa sortie.
http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2010/06/09/le-visage-de-dieu_1369808_3232.html

Oui les frères Bogdanov sont assez décriés dans le milieu car ils se targuent de diplôme qu'ils n'ont pas forcément obtenu....
Ce qui leur est principalement reproché est de publier des livres sans aucun fondements scientifiques, qui seraient plus des ouvrages métaphysiques, philosophiques ou théologiques. ils parlent dans leurs ouvrages de moment dont personne ne pourra prouver l'existence, car à ce moment là pas de lumière, et si pas de lumière pas d'observation, donc pas de preuves ....
Après mettre Dieu au milieu c'est toujours le grand débat, mais ce qui est vrai c'est que si on devait mettre Dieu à une place ce serait ici, car ce qui s'est passé avant ces 3 minutes du début de l'histoire de l'univers est et restera le plus grand mystère de l'histoire, et a quelques accents mystiques!!!!!!!
Ben tu vois Franck, on est déjà 3!!

J'ai assisté l'an dernier à une des dernières conférences d'Hubert Reeves où il mêlait musique classique et astrophysique, en parlant d'astrophysique et en faisant des parallèles avec des morceaux de musiques classiques, et entrecoupés des morceaux de musiques joués par trois musiciens. C'était un grand souvenir!!!

Oui effectivement c'est un grand amateur de Mozart et de Schubert, il en parle souvent.
Tu as dû vivre un grand moment. Quelle chance !
Ca c'est un souvenir inoubliable.

Mais vous êtes des tarés !!!!! C'est quoi ces questions sur la physique quantique, dieu (pourquoi tu mets un D majuscule à dieu Christopher ???), la cosmologie et tout ça ??? Franck, je te signale que tu fais du hs à tire-larigot Je sais pas si je vais pas te modérer. Bon ceci étant dit, Franck tu pourrais peut-être déplacer une partie du post pour ne pas pourrir celui de roietchevalier et on sera au moins 4. Là tout de suite je n'ai pas les références (et il est possible que ce soit les mêmes que toi Franck, à part que entendu sur France-inter) mais il me semble bien qu'il y a une théorie qui est en train de monter pour combler les lacunes des théories existantes (je suis pas un spécialiste, hein, juste que c'est un truc qui me passionne et waouah!!!!), Christopher, fais gaffe moi je vais vers Vaison-la-romaine dans une semaine je peux venir, surtout si le téléscope s'appelle Newton

Ben faut pas t'énerver comme ça l'écureuil !
ça va mieux ?

Alors, pour reprendre le fil, voilà un petit bouquin qui se lit en une heure et qui est très drôle (malgré son drôle de titre) : "Le magasin des suicidés" de Jean Teulé.
avec son résumé et sa critique : http://www.evene.fr/livres/livre/jean-teule-le-magasin-des-suicides-25342.php

Ben moi cet été j'ai (re) commencé les Millénium de Stieg Larsson
- Les hommes qui n'aimaient pas les femmes
-La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
-La reine dans le palais des courants d'air

J'ai découvert les écrivains "Suédois" "Nordique" grâce à ce Millénium et j'adore...

Oops en fait je rigolais, pardon, c'était un peu violent, je me rends compte. Non ce que je voulais dire c'est que c'était un sujet très sympa, mais il faut suivre et moi si on me vulgarise pas, je ne connais pas assez pour même comprendre.

Pour Laluna, si tu aimes la littérature nordique, je te conseille:
Petits suicides entre ami de Arto Paasilina c'est tendre et drole en même temps:"Le jour de la St-Jean est, traditionnellement, jour de liesse en Finlande.

Pour Onni Rellonnen, entrepreneur en faillite, et pour Hermani Kemppainen, militaire ne se remettant pas du décès de son épouse, c'est très loin d'être le cas, puisqu'ils ont tous deux décidé d'en finir avec la vie ce jour là.

Le hasard fait que tous deux ont choisi la même grande reculée pour mettre leur projet à execution. Derangés par la présence d'un autre suicidaire, ils remettent leur projet à plus tard.

Discutant de leur parcours et de leurs raisons de vouloir en finir, ils finissent par fonder une loufouque association de suicidaires, dans un état d'esprit d'entraide pour faire plus efficacement le grand saut.

Mais a-t-on vraiment envie de mourrir quand on est entourés de gens qui nous comprennent ?..."

Ou le Palais de glace de Tarjei Vesaas
"Siss et Unn sont deux écolières âgées de onze ans. Unn, née de père inconnu, a perdu sa mère depuis peu, et vient de déménager dans une petite ville, où elle a été recueillie par une vieille tante. Siss, qui a toujours vécu ici, mène une existence ordinaire avec ses deux parents. À l'école, Siss est dynamique et meneuse de jeux, tandis qu'Unn, la nouvelle venue, qui se tient volontairement à l'écart, s'impose sans le vouloir par sa discrétion même.
Les deux fillettes, qui ne se connaissent pas, sont secrètement attirées l'une par l'autre. Un jour, Unn insiste pour inviter Siss à passer la soirée chez elle. C'est une bien étrange rencontre à laquelle nous assistons, entre deux êtres en apparence bien différents, mais qu'une parenté secrète rapproche... Cette esquisse d'amitié tourne court lorsque Siss, effrayée par l'attitude énigmatique de Unn, détentrice d'un mystérieux secret, s'enfuit chez elle dans la nuit noire.
Le lendemain, Unn décide de ne pas retourner à l'école, et prend le chemin du Palais de Glace, un édifice naturel fascinant et complexe formé par la solidification d'une chute d'eau. Envoûtée, elle pénètre à l'intérieur, y découvre de multiples salles, s'y perd et s'y endort, à la fois transie de froid et ensorcelée par tant de beauté.
La disparition de Unn laisse Siss désemparée. Elle se replie sur elle-même, fuit la compagnie de ses camarades, et ne vit plus que pour le souvenir de son amie... Jusqu'à ce que la sollicitude de ses proches, le dégel printanier et l'appel de la vie l'amènent à redevenir elle-même.
Un roman très beau et très étrange, tout en subtilité. L'art de Vesaas consiste avant tout à suggérer, à rendre tangible ce qui relève de l'indicible : le rapport à l'autre, à la nature, la solitude, l'aspiration au sublime... Un livre à lire, à relire, et à offrir à ceux qu'on aime."

Et pour Jean Teulé, je vous conseille "Le Montespan"
"Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan, aurait mieux fait d'écouter sa tendre épouse lorsqu'elle lui a lancé, un brin affolée: «Versailles est un pays effroyable et il n'y a pas de tête qui n'y tourne. La cour change les meilleurs.» Un peu plus tard, devant sa femme enceinte alors qu'il ne l'a pas vue depuis onze mois, il apprendra effectivement à ses dépens qu'«aux désirs de ce roi, nul ne se dérobe». Le monarque absolu est bien sûr Louis XIV, l'épouse ferrée est aussi sa favorite, Mme de Montespan, et son mari fut le cocu le plus revanchard de son temps. Il fallait la plume libérée et la verve de Jean Teulé pour nous conter les aventures de ce mari trompé qui osa, sa vie durant, défier le Roi-Soleil. Après Rimbaud, Verlaine et Villon, l'ex-chroniqueur de télévision s'attaque à un autre personnage maudit de l'histoire. Face aux charmes légendaires de sa célèbre maîtresse femme, le marquis oublié se pose en héros dès le titre de l'ouvrage, soit Le Montespan, réhabilité avec faste par Teulé qui n'en démordra plus jusqu'à la fin: son Louis-Henri méritait bien un roman."

Encore pardon Franck et Christopher, ce n'était absolument pas agressif envers vous, je reprends mon panneau de boulet

T'inquiètes petit écureuil fou!!!!

+ 1 pour le magasin des suicides

C'est vraiment sympa ! :-)

Sinon dans un autre style, je dévore actuellement la bd walking dead, qui traite de la survie en milieu hostile ( les zombies) :-)
A noter qu'il y a une série télé du même nom réalisées pas Frank DARABONT.