Nouvelle Vapoteuse et futur maman en même temps... !

Leio a écrit:Garance>le 11mg même si tu ne sens pas le HIT c'est pas du No !

oodd a écrit:Non nous ne sommes pas tous d'accord vous persistez dans le schéma c'est moins mauvais que la clope

Le Dr Brad Rodu , un professeur en médecine de l'Université de Louisville a écrit:1. Études cliniques

La fumée de la cigarette contient des milliers d'agents chimiques, en plus de la nicotine. En comparaison, les e-cigarettes produisent une vapeur constituée principalement d'eau, de propylène glycol, de nicotine et d'arômes. Les ingrédients eux-mêmes ne posent aucun risque pour la santé. La nicotine est l'un des médicaments les plus étudiés de l'histoire, et même si elle est addictive, elle n'est pas la cause primaire des maladies liées au tabagisme. Le propylène glycol est approuvé par la FDA dans un grand nombre de produits de consommation. Il est parfois vaporisé, pour créer la fumée artificielle dans des productions théâtrales et autres. Une brève exposition à la vapeur de propylène glycol n'est pas associée à des effets néfastes sur la santé ; il n'existe cependant aucune étude relative à l'exposition à long terme.

Néanmoins, les militants antitabac ont agressivement attaqué ces produits. Par exemple, en 2009, le Dr Jack Henningfield, un conseiller scientifique de l'OMS et conseiller auprès de GlaxoSmithKline pour la nicotine pharmaceutique, a désigné l’e-cigarette tel un "produit renégat» pour lequel «nous n'avons aucune information scientifique." Il a ensuite déclaré que l'e-cigarette "n’est pas bénigne," bien qu'il n'y avait aucune explication dans son article de la façon dont il parvient à cette conclusion en l'absence de toute information scientifique. S'il est vrai qu'il y a une rareté des études scientifiques relatives à ce nouveau domaine, plusieurs rapports ont fourni des renseignements importants.

Il n'y a eu presque aucune recherche effectuée sur l'absorption de nicotine à partir de l'e-cigarette et sa répartition dans les organes, mais une étude sur la vapeur de nicotine pharmaceutique de l’inhalateur est instructive. En 1995, Bergström et al. ont demandé aux fumeurs d'utiliser un inhalateur contenant de la nicotine radio-marquée par inhalations légères et profondes, et ont mesuré l'absorption de nicotine par tomographie. Ils ont constaté que les participants avaient environ 45% de la nicotine inhalée dans la cavité buccale et le pharynx, 10% dans l'œsophage (suggérant le transfert de la cavité buccale) et 8% dans les voies respiratoires. Le reste de la nicotine était probablement dans des organes qui n'étaient pas couverts par la tomographie. Aucune différence significative n'a été notée entre les types d'inhalation. Les résultats de cet essai ont des implications importantes pour les utilisateurs d’e-cigarette : ils absorbent probablement la nicotine principalement par la muqueuse buccale et le pharynx.

En 1995, une autre étude réalisée par Lunell et al. a constaté que 80% des participants ont préféré des bouffées d'inhalateur de nicotine, et seulement 13% ont favorisé une inhalation profonde. Ils ont également observé qu'un inhalateur placebo ne contenant pas de nicotine aboutit à la suppression partielle de certains symptômes de sevrage tels que l'irritabilité et la difficulté de concentration.

En 2010, Bullen et al. a publié les résultats d'un essai croisé clinique dans laquelle des e-cigarettes contenant 0 mg. et 16 mg. de nicotine ont été comparées à un inhalateur de nicotine sur 40 fumeurs. Bullen et al. a rapporté que les e-cigarettes 16mg et l'inhalateur produisent la même réduction du désir de fumer et d'autres symptômes de sevrage. Les deux produits provoquent une élévation modérée du taux de nicotine dans le sang (1,3 et 2,1 ng / ml, respectivement), beaucoup plus faible que celle produite par les cigarettes (13,4 ng / ml). Comparées à des inhalateurs, les cigarettes électroniques entraînent beaucoup moins d’irritation de la gorge (88% vs 38%). Bullen et al. conclut que le test d'e-cigarettes a été «bien toléré, acceptable pour la plupart des utilisateurs, classé nettement plus agréable à utiliser que l'inhalateur, et a présenté dans la première heure un profil pharmacocinétique plus proche de l'inhalateur que d’une cigarette-tabac, sans effets indésirables. Ces résultats suggèrent un potentiel à aider les gens à arrêter de fumer de la même manière qu’avec l’inhalateur de nicotine. "

En 2010, Eissenberg a comparé deux marques d’e-cigarettes, a mesuré les taux de nicotine dans le sang, le rythme cardiaque et le craving sur 16 fumeurs abstinents. Il a conclu que les e-cigarettes "délivrent peu ou pas de nicotine», et les augmentations mesurées de nicotine dans le sang sont très semblables à ceux de Bullen et al. En outre, Eissenberg constate que les cigarettes électroniques "sont moins efficaces sur le craving», bien que les deux marques le réduisent. Plus tard, en 2010, le même groupe de recherche a confirmé ses résultats avec une étude sur 32 fumeurs, les conclusions étaient les mêmes.

En 2010, Trtchounian et al. a utilisé une machine à fumer pour comparer les caractéristiques et la densité de la fumée soufflée / aérosol de 4 marques de cigarettes électroniques, Liberty Stix, Smoking Everywhere, NJOY et Crown 7 et des cigarettes combustibles. Ils ont constaté que, sauf pour la Liberté Stix, l’e-cigarette nécessite une aspiration beaucoup plus élevée que les cigarettes traditionnelles. Ils ont également constaté des variations considérables dans le nombre maximal de bouffées livrées par les produits, qui vont de 177 (Smoking Everywhere) à 313 (NJOY).

Des recherches récentes démontrent qu'il est possible de délivrer des doses de nicotine satisfaisante par inhalation. En 2010, Rose et al. décrit une étude pilote de pyruvate à la nicotine vaporisée sur neuf fumeurs abstinents. Rose et al. détermine que le pyruvate de nicotine est plus efficace au niveau pulmonaire que la nicotine pure, car la taille des particules de vapeur est plus petite (0,6 um) que les autres inhalateurs de nicotine, et le pH neutre de la solution est moins irritant. Comparativement au placebo, l'inhalation de pyruvate de nicotine produit une forte augmentation des taux de nicotine dans le plasma et a été peu satisfaisant pour les fumeurs. Rose et al. a conclu que le pyruvate de nicotine « augure une forme potentiellement plus efficace de remplacement de la nicotine ». Les données pharmacocinétiques démontrent que cette technologie peut être utilisée pour administrer de la nicotine par voie pulmonaire pour une absorption rapide, couplée à des qualités sensorielles acceptables, pour fournir la satisfaction subjective et le soulagement du craving. " Ils ont aussi commenté sur "le remplacement de la nicotine à long terme, à utiliser par des fumeurs qui, autrement, reprendraient le tabac. Cette approche est analogue à la méthadone, qui a démontré son efficacité dans le traitement de la dépendance à l'héroïne. Dans ce scénario de réduction des méfaits, les ex-fumeurs continueront à recevoir les avantages perçus par la nicotine tout en minimisant les risques de maladies dues à la combustion et aux produits de la pyrolyse, notamment les nitrosamines, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, le monoxyde de carbone et de nombreuses autres substances toxiques contenues dans la fumée du tabac. "

2. Des études de laboratoire

En 2008, Santé de Nouvelle-Zélande a publié les résultats d'une batterie complète de tests de laboratoire sur l’e-cigarette et liquide Ruyan. Les échantillons ne contenaient pas de niveaux détectables de 1,3-butadiène, d'acroléine, d’acrylonitrile, de benzène, d’éthylène glycol, d’oxyde d'éthylène ou de cyanure d'hydrogène. Les traces suivantes ont été détectées (parties par million): acétaldéhyde (0,34), acétone (0,16), formaldéhyde (0,25), crésol (0,16), xylène (0,18) et styrène (0,29). Santé Nouvelle-Zélande a également trouvé des traces de quelques-uns des 34 hydrocarbures aromatiques polycycliques mais aucun métal lourd.

Le 22 Juillet 2009, la FDA a publié les résultats des tests de laboratoire sur l’e-cigarette, menés par la Division de l'analyse pharmaceutique au Centre de la FDA pour l'évaluation des médicaments et la recherche. Dans un communiqué, la FDA a déclaré: «Ces tests montrent que ces produits contenaient des niveaux détectables de carcinogènes connus ...»

La FDA a analysé 18 cartouches de deux fabricants, Smoking Everywhere et NJOY [91]. La FDA était censée analyser 14 produits de Smoking Everywhere, seuls 7 apparaissent. Il n'est pas clair pourquoi la FDA a testé seulement la moitié des produits de la société pour les substances cancérigènes, ni comment ils ont choisi. Il y a quelques indices dans le rapport. Premièrement, pour les produits qui n'ont pas été testées, il y a tout simplement des cases vides dans le tableau des résultats. Une note dit: « indique que l'échantillon n'était pas disponible pour le test." Une autre note dans la section des méthodes a admis que "... tous les lots d'échantillons n’étaient pas disponibles pour l'analyse ... consommés dans les autres tests." La FDA n'a pas acheté suffisamment de produits pour mener les tests de façon systématique et scientifique…

Que la FDA ne fasse pas de test est encore plus dommageable que ses tests. Le rapport note que le "Nicotrol inhalateur, 10 mg à cartouche a été utilisée pour certaines méthodes d'essai." Cet inhalateur de nicotine est un produit pharmaceutique réglementé par la FDA, mais l'agence n'a pas testé ce produit pour les nitrosamides. C'est une omission critique, parce qu'il est connu depuis plus de 20 ans que les médicaments contenant de la nicotine contiennent aussi des nitrosamides..

Pourquoi la FDA a analysé l'e-cigarette pour les substances cancérigènes, quand il n'y a aucune preuve d’étude jamais menée sur les produits réglementés depuis plus de 20 ans ? Est-il possible que les médicaments approuvés par la FDA contiennent des nitrosamides, mais que l'agence désapprouve maintenant l’e-cigarette, car elle contient les mêmes contaminants ? Pour répondre à ces questions importantes, nous devons savoir à quel taux ils sont présents dans ces produits.

Malheureusement, l'agence n'a pas révélé ces taux. Au lieu de cela, elle a seulement signalé que des nitrosamides étaient «détectés» ou «non détectés». Beaucoup de produits dérivés du tabac ont des taux de nitrosamides, un taux où il n'existe aucune preuve scientifique qu'ils soint nuisibles. Selon le rapport, la FDA a utilisé une méthode analytique publiée en 2008. Le rapport note que "la méthode publiée est assez sensible pour les nitrosamides ..." et il poursuit en expliquant que le niveau de détection est de 40 parties par billion. Ainsi, il semble que la FDA ait testé l'e-cigarette et les échantillons en utilisant une méthode qui détecte les nitrosamides 1 million de fois moins importants en concentration que le niveau dangereux pour la santé humaine !

En résumé, la FDA a testé l'e-cigarette en utilisant un schéma d'échantillonnage douteux et des méthodes qui ont été si sensibles que les résultats sont très peu susceptibles d'avoir toute signification possible pour les utilisateurs. L'agence a omis de déclarer les taux spécifiques de ces contaminants, et elle n'a pas réussi à mener des essais de médicaments similaires à la nicotine vendus aux Etats-Unis depuis plus de 20 ans.

C. Résumé

L’e-cigarette produit une vapeur composée d'eau, de propylène glycol et de nicotine, donc les utilisateurs d’e-cigarette ne sont pas exposés à des milliers d'agents toxiques formés lorsque le tabac est brûlé. Bien que les études en laboratoire aient détecté des concentrations de traces de certains contaminants, ce qui semble être un petit problème pouvant être amélioré par le contrôle qualité et de fabrication lié à la réglementation FDA en tant que produits dérivés du tabac. Il existe des preuves limitées provenant d'essais cliniques que les e-cigarettes ne délivrent que de petites doses de nicotine par rapport aux cigarettes conventionnelles. Toutefois, l’e-cigarette utilisée émule avec succès le rituel de manipulation de la cigarette, ce qui produit une répression du désir et un arrêt qui ne sont pas entièrement attribuables à la délivrance de nicotine.

oodd a écrit:Non nous ne sommes pas tous d'accord vous persistez dans le shéma c'est moins mauvais que la clope et vous lui conseillez de vapoter pas moi.
@ L_ours: merci: je sais lire et arrive encore à comprendre l'écrit.
@ Gardanne: nous c'est notre problême (d'être des cobayes), le gamin il n'a rien demandé.

oodd a écrit:Parce que toi t'en es sûr? et tu n'hésiterais pas à en donner à tes gosses ou encore pire un foetus?

oodd a écrit:
@ Bst 31: article interessant (sans ironie) mais où est le paragraphe sur la grossesse et les effets sur le foetus ?

oodd a écrit:@ L_ours : page précédente tu plussoies un paragraphe qui dit qu'il vaut mieux vapoter que fumer.
@ Marie: je ne suis pas d'accord: je rerépète pour moi il vaut mieux fumer que vapoter.
@ Bst 31: article interessant (sans ironie) mais où est le paragraphe sur la grossesse et les effets sur le foetus ?

Ce n'est pas parce que je n'ai pas la même opinion que vous sur ce cas très précis de la grossesse qu'il faut me prendre pour une conne.

bst31 a écrit:le problème étique se pose :

aujourd'hui , aucune étude complète n'a été mené sur la E-cigarette , de ce fait , malgré nos intimes convictions de la non nocivité ( c'est mon avis aussi , je suis persuadé qu'il est beaucoup plus toxique de respirer l'air en ville ou manger de la bouffe de grandes surfaces ) , à ce jour , nous ne pouvons pas affirmer que son utilisation est sans risque : ce serait de la pure désinformation .

et ( personnellement ) , s'il s'avérait qu'a la longue , la E-cigarette soit nocive et entraine des complications de santé , nous serions tous responsables .

soyons donc objectifs : vapoter n'engage que nous , mais vapoter enceinte , ce n'est plus la même chose . on ne peut que conseiller ( en son âme et conscience ) mais pas affirmer

donc , je réitère mon conseil : l'idéal serait l'abstinence , mais si tu ne peut absolument pas arrêter , la vapote me semble moins nocive , sans nicotine .

oodd a écrit:La clope contient des agents nocifs pour le foetus mais pas d'agents tératogènes!

l'artcle a écrit:
o Malformations : les études sur le risque tératogène du tabac sont très nombreuses et portent sur plusieurs milliers de grossesses.
+ En dépit de quelques résultats contradictoires, il est admis qu’aucune augmentation du risque global des malformations n’est à mettre sur le compte du tabagisme en cours de grossesse (ce risque est de 2 à 3% dans la population générale).
+ L’apparition de certaines malformations spécifiques est toujours en discussion. Il s’agit essentiellement de fentes faciales, voire de laparoschisis et de craniosténoses, pour lesquels l’association au tabagisme maternel est faible mais statistiquement significative. Ces résultats doivent être confirmés, et surtout certains facteurs de confusion doivent être analysés. Les conséquences, en terme de santé publique, mesurées par l’accroissement annuel de ces malformations en raison du tabagisme maternel sont pour le moment modérées, mais méritent d’être prises en compte. En termes individuels, ceci justifie une information pré-conceptionnelle chez les femmes fumeuses, mais conduit à une surveillance prénatale usuelle des grossesses chez ces femmes, sans surcroît d’inquiétude.