Les dernières études montrent une vapeur d'ecig sûre

Les dernières études montrent une vapeur d'ecig sûre
Les cigarettes électroniques (e-cigarette) ont été inventées par un pharmacien chinois qui a vu son père mourir d'un cancer du poumon, mais n'a pu s'empêcher de fumer. Il a estimé que si la nicotine recherchée par les fumeurs pouvait être délivrée via une méthode moins dangereuse, des millions de vies pourraient être sauvées. Son invention vaporise un liquide qui contient une petite quantité de nicotine typiquement inférieure à 2%. La vapeur est créée en utilisant le même type de produit chimique utilisé dans les machines à brouillard artificiel.

En éliminant la combustion impliquée dans la fumée des cigarettes de tabac, les cigarettes électroniques évitent les dommages pulmonaires causés par le goudron et les particules partiellement brûlées du tabac et du papier à cigarette. Parce que des gaz toxiques comme le monoxyde de carbone sont également éliminés, les risques de crises cardiaques et d'accidents vasculaires cérébraux sont réduits. Le tabac contient des substances naturelles qui peuvent causer le cancer, et le fait de brûler le tabac génère des produits chimiques toxiques et cancérigènes. Les e-cigarettes ne contiennent pas de tabac et ne brûlent rien du tout. Elles utilisent la même qualité pharmaceutique de nicotine que l'on trouve dans les produits médicaux comme le patch, les pastilles, les gommes.

La première étude scientifique démontrant que la vapeur émise par les e-cigarettes ne contient aucune substance susceptible de nuire aux usagers et leur entourage a été menée par le Dr Murray Laugesen de Nouvelle-Zélande. Il a testé la vapeur d’e-cigarette par rapport aux 50 substances toxiques contenues dans la fumée de cigarette. Il a indiqué en avril 2009 lors d’une conférence de la Société de recherche sur la nicotine et le tabac que les utilisateurs de l'e-cigarette n’inhalent pas de fumée ou de substances toxiques contenues dans la fumée. Sa conclusion fut : "Les e-cigarettes sont assimilables à un inhalateur de nicotine médical dans les domaines de la sécurité, de la dose, et du potentiel de dépendance."

En Juillet 2009, le rapport de laboratoire sur les essais de 18 e-cigarettes de la US Food and Drug Administration (FDA) a révélé que la seule chose potentiellement dangereuse que l'agence décèle dans la vapeur sont d’infimes traces d'un alcaloïde mineur du tabac. Cependant cette substance chimique n'est ni toxique ni cancérigène. Ce fait n'a pas été mis en évidence lors de la conférence de presse de l’agence. Au contraire, l'agence a prétendu que des quantités inoffensives de produits chimiques détectés dans le liquide non vaporisé présentaient un danger grave pour la santé publique.

En réponse aux attaques de la FDA, plusieurs entreprises d’e-cigarettes ont immédiatement embauché des laboratoires externes pour effectuer des tests de toxicologie sur le liquide et la vapeur. Le Dr Michael Siegel, de l'Université de Boston School of Public Health, et le Dr Zachary (Berkeley) ont examiné les résultats de 16 études (y compris le rapport de la FDA) et déclaré, "Bien que la recherche existante ne permet pas de conclure que les cigarettes électroniques sont sûres en termes absolus et que d'autres études cliniques sont nécessaires pour évaluer globalement la sécurité des cigarettes électroniques, la prépondérance de la preuve disponible montre qu'elles sont beaucoup plus sûres que les cigarettes de tabac et comparables dans la toxicité aux produits conventionnels de remplacement de la nicotine. "

Maintenant, deux études plus récentes ont confirmé que toutes les traces de produits chimiques pouvant être détectés dans la vapeur sont bien en deçà des taux pouvant causer des dommages, même minimes.

Une étude menée par des chercheurs allemands a été accepté pour publication dans la revue scientifique Indoor Air. Les chercheurs ont comparé les composés organiques volatiles (COV) et les particules ultra-fines de la fumée aux vapeurs de cigarette électronique.

Les sujets étaient assis dans une chambre de test de 8 mètres cube d'acier inoxydable. L'air de la chambre a été testé après 20 minutes pour déterminer la qualité de l'air sans fumée ou vapeur présente. Le sujet a ensuite utilisé une e-cigarette contenant un liquide aromatisé pomme sans nicotine (liquide 1). Le sujet a inhalé six bouffées de 3 secondes, un intervalle de 60 secondes entre chaque bouffée. Les chercheurs ont commencé à tester l'air à la 4ème bouffée et ont poursuivi les prélèvements pendant 15 minutes. Ce processus a été répété avec deux autres e-liquides, contenant 1,8% de nicotine. L'un était saveur pomme (Liquid 2), l'autre était arôme tabac (liquide 3.) Après que la dernière e-cigarette ait été retirée de la chambre, le sujet a allumé une cigarette de tabac traditionnel. La même procédure de prélèvements a été suivie.

Un tableau de l'article indique les concentrations [ug / m³] des composés décelés lors de l'essai d'émission de la chambre de 8 m³ testant l’e-cigarette, en utilisant trois liquides différents, puis la fumée de cigarette classique.

Vingt produits chimiques ont été trouvés dans la fumée de tabac de la cigarette classique. Seulement six de ces produits chimiques ont été trouvés dans la vapeur de l'e-cigarette et les plus grandes quantités ont été trouvées dans la vapeur du liquide 3.

Les chercheurs ont rapporté les quantités en microgrammes par mètre cube d'air (mcg / m3) et ont conclu que la «vapeur passive» peut être suspectée lors de l’utilisation des cigarettes électroniques. Ils ont également déclaré de façon sinistre que «La consommation de cigarettes électroniques constitue une nouvelle source de produits chimiques et d'exposition aux aérosols dans l'environnement intérieur." Cependant, ils n'ont pas fourni d'indications concernant le niveau de danger pour l’entourage de cette «vapeur passive».

Beaucoup de gouvernements du monde entier fixent des limites d'exposition professionnelle aux produits chimiques. Ces valeurs peuvent être utilisées pour estimer le niveau de danger présenté par des produits chimiques en phase vapeur. Aux États-Unis, ces limites sont exprimées en parties par million (PPM) et / ou en milligrammes par mètre cube (mg / m 3).

Le tableau 1 présente une comparaison de la quantité la plus élevée de chaque produit chimique mesurée à la limite d'exposition professionnelle. Les taux mesurés par les chercheurs sont convertis en mg / m3 pour faciliter la comparaison avec la valeur limite d'exposition. Les colonnes contiennent les informations suivantes:

Composé - Nom d'un des six produits chimiques détectés dans la vapeur
Liquide 3 : mcg / m3 – les chercheurs déclarent une quantité en microgrammes par mètre cube
Liquide 3 : mg / m3 - Valeur des mcg / m3 convertie en mg / m3 (divisez la valeur mcg par 1000)
Limite d'exposition mg / m3 - limite d'exposition OSHA (sauf pour l'isoprène)
Marge de sécurité mg / m3 - Calculé en soustrayant "Liquid 3 : valeur mg / m3" par valeur "limite d'exposition mg / m3"
Marge de sécurité (pour cent) - Calcul "Limite d'exposition valeur mg / m3" divisée par "liquide 3 : valeur mg/m3") multiplié par 100.



* Les États-Unis n'ont pas encore défini une limite d'exposition pour l'isoprène. La limite fixée par la Pologne a été utilisée comme "Limite d'exposition valeur mg / m3".

Il faut souligner le fait que les quantités mesurées pour la fumée de cigarette conventionnelle pour ces produits varient de deux à quarante fois, mais les quantités mesurées sont si infimes que, même dans la fumée, elles n’atteignent pas la limite d'exposition.

Craignant que certains composés qu'ils s'attendaient à mesurer dans les essais en chambre soient absents et / ou présents en quantités à peine détectables, les chercheurs ont décidé de mesurer directement les COV dans l'air expiré. Pour cette partie de l'expérience, chaque consommateur d’e-cigarette a soufflé une bouffée dans une chambre de verre L 10. Cinq des neuf substances chimiques mesurées dans cette vapeur exhalée «capturée» ne sont pas toxiques par inhalation, il n'y a donc pas de limite d'exposition professionnelle fixée. De ces produits chimiques qui n’ont aucune limite d'exposition, tous étaient présents dans les prélèvements avec une marge de sécurité d'au moins 90%. La marge de sécurité est supposée être de 100% pour les COV, sans limite d'exposition. Les résultats sont présentés dans le tableau 2.



Certains non-fumeurs ont exprimé leur inquiétude à propos de l'inhalation de nicotine et le fait d’exposer à des vapeurs exhalées. Il devrait être particulièrement réconfortant de constater que la quantité de nicotine dans un nuage de vapeur exhalée capturée est trop infime - même si inhalée directement par l’entourage – pour avoir des effets sur la santé. Si un membre de l’entourage bloquait sa respiration par la bouche pour ne pas respirer la vapeur exhalée et profitait de toute la quantité de nicotine que l'utilisateur inhale, au bout de 300 bouffées il serait exposé à 2,1 mg de nicotine, quantité approximative présente dans une pastille de nicotine ou un morceau de gomme. A cette quantité, la nicotine n'est pas un danger pour la santé et ne provoque aucune dépendance. Par ailleurs, la nicotine serait délivrée beaucoup plus lentement, à environ 1/10ème de la vitesse de délivrance d’une gomme ou pastille.

Toutefois, les personnes préoccupées par l'inhalation de nicotine n’ont pas besoin de bloquer leur respiration aux côtés d'un utilisateur d’e-cigarette, car aucune nicotine n’a été détectée dans les échantillons d'air prélevés dans la chambre d'essai en acier inoxydable. Il est évident que la petite quantité de nicotine expirée par l'utilisateur s’est rapidement diluée dans l'air ambiant. En conséquence, les personnes présentes ne sont pas exposées à la nicotine du tout.

Une autre étude récente intitulée Clearstream Air effectue une comparaison de la fumée traditionnelle à la vapeur de cigarette électronique et n'a rien trouvé dans la vapeur qui présente un danger pour la santé des utilisateurs, et encore moins pour l’entourage. Les résultats ont été présentés à la 14e réunion annuelle de la Société pour la recherche sur la nicotine et le tabac (SRNT) à Helsinki en Europe, ainsi que les résultats d'une étude qui examine l'effet de la vapeur sur les cellules vivantes.

Malgré l'accumulation de preuves scientifiques démontrant que la vapeur d'e-cigarette n'est pas dangereuse pour la santé des utilisateurs ou de l’entourage, certains groupes tels que les Américains pour les droits des non-fumeurs et l’American Lung Association continuent d’insister pour que la vapeur soit incluse dans les lois destinées à protéger le public de l'exposition à la fumée. Alors que la vapeur ne modifie pas les propriétés physiques et chimiques de chaque substance comme la fumée. Inclure la vapeur dans l'interdiction de fumer encourage les fumeurs à continuer au lieu de passer à une alternative qui pourrait leur sauver la vie et réduire les risques sanitaires de l’entourage.

Elaine KELLER



http://www.allvoices.com/contributed-news/12776603-latest-studies-confirm-ecigarette-vapor-safety?window_location=92

http://www.forum-ecigarette.com/articles-medias-f756/les-dernieres-etudes-montrent-une-vapeur-d-ecig-sure-t55723.html

Merci pour tout ça.
Sacré boulot de regrouper toutes ces infos.

Moi je retiens ça :

Inclure la vapeur dans l'interdiction de fumer encourage les fumeurs à continuer au lieu de passer à une alternative qui pourrait leur sauver la vie et réduire les risques sanitaires de l’entourage.

Merci d'avoir relayé l'info Lilas
Toujours intéressant à lire, ce genre d'article.

merci, très interressant

Merci Lilas pour les infos

merci lilas sujet très intéressant et après avoir lu ça je me dis que j'ai fait le bon choix "pour l'instant"

super merci Lilas, très intéressant

super c'est plutôt rassurant tout çà, merci Lilas !

Merci! C'est réconfortant.

ah ben en voila une super bonne nouvelle
merci pour l info lilas et bonne vape a tous!!

Elaine Keller qui a écrit cet article est la présidente de CASAA.
Voir leur site, intéressant, mais tout en english...
Cette fiche résume pas mal leur position.

Merci Lilas

Merci pour ce retour d'info, lilas qui nous rassure sur un hypothétique "vapotage" passif De manière indirecte, c'est aussi plutôt encourageant pour nos poumons.

merci lilas

De très bon points ! Réconfortant merci Lilas ! Va faire lire à ma maman, surtout la phrase qu'a cité bidochon.

Merci Lilas