La vape est aussi sûre que les patchs pour arrêter de fumer pendant une grossesse selon une étude.

Voilà encore une autre étude anglaise qui vient balayer les idées reçues. Cette étude a été pilotée par le Dr Francesca Pelosa de la Queen Mary University. C'est le site du Guardian, un des sites d'actualité les plus visités au monde qui en fait le relais. C'est à lire ici. L'étude indique que la vape est plus efficace que les patchs pour les femmes enceintes qui souhaitent arrêter de fumer pendant leur grossesse, même si on atteint un petit 15,4% d'arrêt avec la vape après 4 semaines de suivi contre 8,6% avec les patchs. En outre, les chercheurs n'ont pas trouvé de problèmes de poids des bébés à la naissance chez les femmes ayant switché vers la vape, même s'ils affirment que d'autres recherches devront être menées sur ce point.
Bien entendu, les chercheurs affirment ne pas pousser les femmes enceintes qui fument vers la vape et conseillent d'arrêter tout produit nicotinique. Mais, pour celles qui n'y arrivent pas, finalement, la vape c'est peut-être mieux que la cigarette classique et pas pire que les patchs à la nicotine.

Si vous ne maîtrisez pas l'anglais, je vous propose une traduction avec le logiciel en ligne DeepL légèrement retouchée à deux ou trois endroits.

Bonne lecture et bonne vape !

"Des chercheurs ont révélé que les e-cigarettes sont aussi sûres que les patchs à la nicotine pour les fumeuses enceintes qui tentent d'arrêter de fumer, et qu'elles pourraient être un outil plus efficace.

Fumer pendant la grossesse peut augmenter le risque d'une naissance prématurée, d'une fausse couche et d'un poids insuffisant du bébé à la naissance. Mais il peut être difficile d'arrêter de fumer.

"De nombreuses femmes enceintes fumeuses éprouvent des difficultés à arrêter de fumer avec les médicaments actuels, notamment les patchs à la nicotine, et continuent de fumer pendant leur grossesse", a déclaré le Dr Francesca Pesola, auteur de la nouvelle étude, qui est basée à l'université Queen Mary de Londres.

Bien que les e-cigarettes se soient révélées plus efficaces que les patchs à la nicotine pour aider les gens à arrêter de fumer, le Dr Pesola a noté qu'il y avait eu peu de recherches sur leur efficacité ou leur sécurité chez les femmes enceintes, malgré une augmentation de leur utilisation par les futures mères.


Dans la revue Nature Medicine, Pesola et ses collègues décrivent comment ils ont suivi au hasard 569 fumeuses enceintes utilisant des e-cigarettes et 571 utilisant des patchs à la nicotine - une forme de thérapie de remplacement de la nicotine qui peut déjà être prescrite par pendant la grossesse. Les participantes étaient, en moyenne, enceintes de 15,7 semaines et fumaient 10 cigarettes par jour.

Seules 40 % des personnes ayant reçu des e-cigarettes et 23 % de celles ayant reçu des patchs ont utilisé le produit qui leur avait été attribué pendant au moins quatre semaines. Cependant, l'utilisation et la durée d'utilisation pendant l'étude étaient plus élevées chez les participantes ayant reçu des e-cigarettes.

Après avoir exclu les participants qui ont déclaré ne pas fumer mais qui utilisaient des produits à base de nicotine autres que ceux qui leur avaient été attribués (par exemple, ceux qui avaient reçu des patchs et qui utilisaient des e-cigarettes), l'équipe a constaté que ceux qui avaient reçu des e-cigarettes semblaient mieux réussir à arrêter de fumer.

Quatre semaines après leur tentative d'arrêt, 15,4 % des personnes ayant reçu des e-cigarettes ont déclaré ne pas fumer, contre 8,6 % de celles ayant reçu des patchs, tandis que 19,8 % du groupe ayant reçu des e-cigarettes ont déclaré être abstinents à la fin de la grossesse, contre 9,7 % du groupe ayant reçu des patchs.

Seul un petit nombre de participantes a fourni des échantillons de salive pour confirmer l'abstinence tabagique à la fin de la grossesse, mais une fois que celles qui ont utilisé des produits non attribués ont été exclues, l'équipe a constaté des taux d'abstinence plus élevés dans le groupe e-cigarette.

En outre, l'équipe a constaté que les taux d'effets indésirables étaient similaires entre les personnes ayant reçu des cigarettes et celles ayant reçu des patchs. De plus, si le poids moyen des bébés à la naissance était similaire, les petits poids à la naissance étaient plus fréquents dans le groupe des patchs.

L'étude présente toutefois des limites, notamment une faible adhésion et le fait que les e-cigarettes utilisées dans l'étude diffèrent des dispositifs modernes à pods.

Les auteurs ajoutent qu'étant donné que des questions subsistent sur les risques potentiels de la nicotine pendant la grossesse, il est préférable pour les femmes enceintes d'arrêter de fumer sans utiliser de produits contenant de la nicotine.

"Nous ne recommandons l'utilisation de la nicotine qu'aux fumeurs désireux d'arrêter leurs cigarettes régulières", a déclaré Mme Pesola.

Mais elle a ajouté : "L'utilisation d'une e-cigarette ne présente pas plus de risque pour la mère ou le bébé que les patchs à la nicotine, qui sont tous deux de meilleures options que de continuer à fumer pendant la grossesse."

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Seules 40 % des personnes ayant reçu des e-cigarettes et 23 % de celles ayant reçu des patchs ont utilisé le produit qui leur avait été attribué pendant au moins quatre semaines. Cependant, l'utilisation et la durée d'utilisation pendant l'étude étaient plus élevées chez les participantes ayant reçu des e-cigarettes.

Quatre semaines après leur tentative d'arrêt, 15,4 % des personnes ayant reçu des e-cigarettes ont déclaré ne pas fumer, contre 8,6 % de celles ayant reçu des patchs, tandis que 19,8 % du groupe ayant reçu des e-cigarettes ont déclaré être abstinents à la fin de la grossesse, contre 9,7 % du groupe ayant reçu des patchs.

ça donne un taux de réussite d'environ 50 % pour celles qui ont laissé une chance à la vape pendant un mois. Je trouve que c'est pas mal du tout
Bon, je trouve que le taux de réussite des patchs n'est pas mal non plus pour celles qui leur ont laissé une chance pendant 1 mois, avec environ 42 %.

J'ai l'impression que le fait d'être enceinte augmente clairement le taux de réussite d'arrêt

Finalement, la plus grosse différence s'est faite dans le fait d'arriver à tester pendant un mois le produit de substitution : 40 % pour la vape contre 23 % pour les patchs. Les patchs ont bien moins attiré ou ont été plus vite abandonnés lors du premier mois

Un autre indicateur que j'aurais apprécié c'est le nombre d'entre elles qui ont repris le tabac quelques mois après avoir accouché, une fois qu'il n'y a plus la motivation du danger pour le bébé qu'elles portaient.
Je m'attendrais à ce que celles qui ont arrêté le tabac avec la vape (et qui vapent toujours) reprennent bien moins le tabac que celles qui ont arrêté avec les patchs (et logiquement n'en prennent plus). Bon, on n'en saura rien.