Une étude scientifique suisse confirme l'efficacité de la vape dans l'arrêt du tabac (encore une)

Les études scientifiques qui montrent l'efficacité de la vape dans l'arrêt du tabac mais aussi sa plus grande efficacité par rapport à d'autres méthodes se multiplient. Vapingpost nous apprend ici l'existence d'une étude publiée par des chercheurs suisses. L'étude réalisée entre 2018 et 2021 a consisté à répartir des fumeurs désireux d'arrêter le tabac en deux groupes : un groupe vape de 624 participants. Ces derniers se sont vus attribuer Innokin Endura T20S, un paquet de 5 résistances et du liquide pour 6 mois. L'autre groupe de 622 personnes a suivi lui un programme délivrés par des infirmières : conseils et accompagnement dans l'arrêt du tabac, thérapie cognitivo-comportementale, entretiens de motivation et des conseils pour prendre des médicaments ou des produits de sevrage classique (patchs, gommes, etc.). Un bon monétaire a été délivré pour que les personnes de ce groupe puissent acheter les produits conseillés.
L'autre intérêt de cette étude est que les scientifiques ont suivi les fumeurs dans leur phase d'arrêt sur 6 mois et ne se sont pas contentés de questionnaires pour savoir si ces personnes s'abstenaient réellement de fumer mais ont procéder à des analyses médicales pour bien vérifier qu'il n'y avait pas de trace pouvant indiquer la présence de tabac.
Les résultats sont sans appel :
- taux de réussite à 6 mois du groupe "vape" : 28,9 % ;
- taux de réussite à 6 mois de l'autre groupe avec des méthodes classiques : 16,3%.

Les auteurs admettent quelques limites à leur étude. Notamment le fait que les personnes du groupe classique auraient pu être démotivées dès le départ parce qu'elles n'étaient pas dans le groupe "vape". Là, j'ai quelques doutes au vu du traitement médiatique de la vape par les médias mainstream depuis quelques années. Par contre, il y a une limite qui n'est pas mentionnée : les personnes du 2ème groupe n'ont pas eu de produits de sevrage gratuitement alors que les personnes du groupe "vape" ont eu l'Innokin, des résistances et du liquide. Bien sûr, les participants du groupe 2 ont eu un bon d'un montant probablement identique à ceux du groupe 1. Enfin, j'imagine. Mais il ne leur a pas été fourni des produits de sevrage gratuits, comme des patchs et des gommes.
Une autre limite que je constate et, là encore, n'est pas mentionnée concerne cette fois le groupe "vape". En effet, 5 résistances pour 6 mois, c'est quand même très peu. Selon moi, une résistance se change tous les 15 jours maximum.

Voici donc une énième étude qui montre que la vape non seulement peut être efficace pour se substituer au tabac mais, en plus, qu'elle peut être plus efficace que les méthodes traditionnelles, en tout cas largement validées par le corps médical. En même temps, par nature, qui peut penser que la vape n'a pas tous les atouts pour être efficace ? Gestuelle à peu près identique au tabac, délivrance de la nicotine par pics, comme avec le tabac, etc.

Maintenant, c'est clair. Si vous entendez un expert vous affirmer qu'il n'y a pas assez de preuves, d'études scientifiques qui montrent que la vape peut être efficace, vous savez que vous êtes en présence d'un escroc.

Bonne lecture et bonne vape !

Voici mon humble témoignage posté en Février 2014:

Voilà un petit post pour vous signaler, que depuis le début du mois de Février 2014 je ne vape plus.

passé en N0 en début d'année 2013 c'est vrai que ça facilite

Ayant fait des stocks de DIY et d'arôme si jamais ça me reprend, j'ai de quoi faire

comment je me suis arrêté "mystére et boule de gomme" dégouté, gavé, envie d'une pause :? une rechute est toujours possible...

je tiens a rester parmi vous pour vous accueillir et vous divertir



Pour ceux et celles que ça intéresse:
https://www.forum-ecigarette.com/arret-total-tabac-vapote-f1028/libere-de-la-tueuse-et-de-la-vape-t138247.html

Honnêtement, cette étude scientifique suisse pourtant très intéressante puisqu'elle concerne un nombre assez important de personnes suivies sur 6 mois contrôlées régulièrement par des analyses pour vérifier la présence ou non de nicotine avec une étude qui s'est elle même déroulée sur 3 ans n'a pas passionné les médias mainstream. Pourtant l'AFP a fait une dépêche à ce sujet. On peut signaler ce fait puisque l'AFP est souvent prompte à rédiger des dépêches lorsque des infos négatives sortent sur la vape, même si elles sont grossies, erronées, détournées. Là, il y a un effort qui mérite d'être salué, même si c'est un peu normal en même temps.
Du coup, certains médias ont repris l'information, des sites suisses évidement, comme Le Temps et un site africain, africanews.
En France, ce sont deux sites spécialisés qui ont relayé l'information, Le Quotidien du Médecin et Le Quotidien du Pharmacien. Attention, pour ces deux sites, la lecture intégrale est réservée aux abonnés. Quelquefois, selon votre navigateur, vous pourriez y avoir accès, d'autres fois non. Dommage car c'est intéressant notamment le débat pour savoir des médecins doivent prescrire la vape.

Franck a écrit:Notamment le fait que les personnes du groupe classique auraient pu être démotivées dès le départ parce qu'elles n'étaient pas dans le groupe "vape".

C'est très étrange qu'ils aient trouvé bon de renseigner le groupe non vape de l'existence de l'autre groupe. Souvent le sujet ignore la finalité de l'étude pour ne pas l'influencer.

Les résultats de la vape en termes de sortie brute du tabac sont supers mais :
- c'est un peu comparer des pommes et des tomates, les vapoteurs continuent à garder leur gestuelle associée à leur consommation de nicotine contrairement à l'autre groupe qui bénéficie d'un suivi comportemental (et qui sont donc sevrés de la nicotine avant la fin des 6 mois). Evidemment ce groupe non-vape n'est pas à l'abri d'un retour au tabac à moyen ou long terme (typiquement mon cas après avoir arrêté par moi même le tabac sans aide).
- il pourrait être intéressant de comprendre les motivations du rejet de la vape de 70% des fumeurs motivés à arrêter le tabac, afin d'améliorer le concept. Au regard de mon expérience propre je suis très surpris que le pourcentage soit aussi fort.

@Floréal :

c'est un peu comparer des pommes et des tomates, les vapoteurs continuent à garder leur gestuelle associée à leur consommation de nicotine contrairement à l'autre groupe qui bénéficie d'un suivi comportemental (et qui sont donc sevrés de la nicotine avant la fin des 6 mois). Evidemment ce groupe non-vape n'est pas à l'abri d'un retour au tabac à moyen ou long terme (typiquement mon cas après avoir arrêté par moi même le tabac sans aide)

Je ne vois pas en quoi ce serait comparer des pommes et des tomates. Disons que je ne vois pas les choses ainsi  
L'objectif ici est de comparer deux méthodes de sevrage tabagique et le taux de réussite de chacune. Je trouve que l'objectif est atteint, avec les bémols énoncés. Mais il y a déjà une bonne petite dizaine d'études scientifiques parues ces dernières années qui obtiennent toute le même résultat.
Bien entendu, cela n'enlève rien à tes remarques sur la vape.

Quant à ton étonnement sur le fait que les scientifiques ait énoncé au groupe "non-vape" qu'il y avait un groupe "vape", je le partage. Mais je pense que les scientifiques ont dû appliquer cette transparence avec le groupe "vape".

il pourrait être intéressant de comprendre les motivations du rejet de la vape de 70% des fumeurs motivés à arrêter le tabac, afin d'améliorer le concept. Au regard de mon expérience propre je suis très surpris que le pourcentage soit aussi fort.

Je suis d'accord. Je pense que le taux de réussite de la vape pourrait avoisiné les 50% lorsque la méthode est exploitée de manière optimale.

Pour cette étude, je vois 4 hypothèses possibles :
- même si je considère que la vape est la méthode la plus simple et la plus efficace pour arrêter le tabac, elle n'est pas adaptée pour tout le monde. Il y en a qui n'apprécie pas, n'aiment pas du tout le rendu ou ne s'y font pas, qui toussent, qui s'étranglent. Globalement 3 personnes sur 10 à vue de pif ;
- le don de 5 résistances pour 6 mois me paraît très léger tout de même. J'espère que les cobayes ont acheté des résistances parce que plus d'un mois pour une résistance, je trouve cela très limite. Au bout d'une semaine, les résistances produisent de moins en moins de vapeur, les sensations sont de moins en moins bonnes, le hit de moins en moins puissant. Ce n'est guère optimal ;
- les fausses croyances sur la nicotine. Sauf erreur de ma part, il est dit que les scientifiques ont laissé choisir le taux de nicotine. Et on en voit tellement qui souhaitent prendre le taux de nicotine le plus bas ou descendre trop vite de nicotine. Il y a une telle diabolisation de la nicotine, tellement de préjugés et de légendes urbaines sur elle, une crainte aussi. Trop souvent on voit des vapoteurs ou vapoteuses vouloir commencer avec des taux trop bas pour eux. Le plafond à 20 mg/ml, que j'estime trop bas n'a rien arranger. Certains ont l'impression que si on le dépasse on risque la mort. J'exagère à peine ;
- le plafond de 20 mg/ml de nicotine. L'Innokin Endura T20S est un appareil pour une vape indirecte qui fonctionne avec de très fortes résistances, 1,8 ohm. Avec ces résistances, il faut quelquefois prendre de forts taux de nicotine notamment en période de sevrage. Tout dépend des profils, bien entendu, mais des gros fumeurs pourraient avoir besoin de pics nicotiniques plus importants que ces 20 mg/ml. Il y a longtemps, le Dr Presles estimait que ce plafond de 20 mg/ml exclue environ 1/4 des fumeurs qui ne pouvaient pas avec ce plafond trop bas avoir le volume de nicotine journalier qu'ils avaient en fumant. Cela créé donc un déficit nicotinique, négligeable, imperceptible le premier jour, mais qui grandit jour après jour entraînant inconfort, manque, et manque de plus en plus important, et enfin rechute vers le tabac sans que la personne ne comprenne pourquoi : les premiers jours, cela fonctionnait si bien !

Mais cela mériterait d'être confirmé, bien entendu !