[Article 07/02/13] "le monde.fr" : réglementons l' e-cig sans délai

Un sujet dans la rubrique santé serait plus approprié pour en parler

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On viens d'ouvrir à paris une "salle de shoot" mais il faut vite réglementer la eclope, ben voyons, en fouillant un peu, on va bien trouver 2 ou 3 trucs à taxer !!!

Y'a VRAIMENT des tartes dans la gueule qui s'perdent dans c'foutu pays !!!!!





Oui, chuis colère.

un peu HS mais pas tant que ça... je me sens obligée de partager!

http://www...lien supprimé.......

Pas un peu, totalement HS...
Si tu as envie d'ouvrir un débat là dessus, en tout cas pas sur ce sujet, évitons les amalgames...
Algo

@ doc Dautzenberg
je me souviens lors des sevrages précédents ,avec gommes et patchs
(j'en ai fait plusieurs comme beaucoup de monde) j'en rêvais la nuit,
oui! je rêvais la nuit que je fumais!!! c'est dingue mais c'est vrai!
Rien de tout ça avec l'e-cig, que l'on m'explique , c'est la nicotine?
ben faut faire des patch à 100 mg 24 h ! c'est autre chose , oui quoi?
la volonté? désolé jamais eu ! c'est le geste ...le baton de réglisse marche pas non plus ! Alors quoi je vape ou je fume? si je fume je suis mort quand?
ah oui quand même, et si je vape?... ben certainement plus tard , bon
je vais prendre ça, vous me direz quand vous serez sur.
plus tard:
c'est en pharmacie pour des gens dans mon cas? ah bon mais c'est pas donné ....oui mais ça coute pareil qu'un paquet de mlb , et quel bénéfice pour votre santé,
bon je vais en prendre pour un mois, pis après,
ben après, faut diminuer le taux de nico au fur et à mesure et à partir de 4 mg vous pouvez vous fournir chez votre buraliste (dont le représentant a demandé l'exclusivité de la vente si celle ci devenait réglementée)
désolé d'un tel bazar pour un article mais le déferlement médiatique à sens unique commence à me les briser menu

Pour etre totalement lucide, je pense malheureusement qu'a terme nous ne passerons pas à coté d'une règlementation de l'e-cig. A l'heure des principes de précaution à outrance, je ne vois pas l'Europe ne pas légiférer sur un produit comme la nicotine qui est classé toxique.
Dans ces conditions, 2 solutions sont possibles :
- une règlementation du médicament par l'agence européenne,
- une règlementation spécifique pour produit toxique.

Dans les 2 cas nous aurons :
- une augmentation substantielle des prix "justifiée" par la mise au normes.
- une réduction très nette de la diversité des e-liquides et de leurs arômes (on pourra aussi oublier le DIY)
- un circuit de distribution plus contraignant.

Et le plus important c'est que tout le coté "fun" de l'e-cig sera complétement balayé (je désespère).

En attendant ces jours funestes, on pourrait se demander combien de temps nous il nous reste avant que les normateurs nous prive de nos petits plaisir. Et la, pour une fois, le lobby de l'industrie pharmaceutique va nous servir. Je ne vois pas d'autre secteur plus puissant qui pourrait s'accaparer la règlementation de ces produits. Aujourd'hui, l'offre des substituts au tabac sont majoritairement des médicaments soumis à Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), il serait donc beaucoup plus "logique" (même si l'industrie pharma n'a qu'un but gagner de l'argent, il faut rester politiquement correcte) de classer la e-cig dans la même catégorie. Ceci étant dit, il faut maintenant la déposer cette AMM et faire toutes les études nécessaires :
- études toxico et clinique phase 1 à 4 pour les e-liquides
- dépôt d'un dossier de dispositif médical pour un modèle de e-cig
Toutes ces études sont naturellement très couteuses et surtout sont très longues à mener, d'autant que le mode d'administration est pour le moins méconnu et devrait poser de nombreuses questions annexes auxquelles il faudra répondre par d'autres études encore.
Je pense qu'un delai minimum de 3 ans sera nécessaire avant de voir pointer la première AMM sur ce genre de produit. Ceci à partir du moment ou l'Europe aura légiférer, ce qui nous laisse aussi un peu de temps...
Pour moi rien ne bouge avant 5 ans min.

Honnêtement, Goby, je suis très sceptique par rapport à ton discours.

Que les choses soient claires : il y a certaines idées du Pr DAUZTENBERG que je peux entendre. Que l'on demande plus de contrôles, plus de vérifications des produits notamment pour s'assurer qu'ils correspondent aux normes européennes ou françaises, c'est OK pour moi. Que l'on établisse éventuellement des normes spécifiques plus contraignantes puisque, mine de rien, on va avaler la vapeur, cela se discute. Que l'on ait plus d'analyses des liquides ou de la vapeur, pas de souci. Que l'on ait plus d'études sur la vape et ses conséquences, pas de problème. Que notre excellent professeur s'inquiète du fait que la e-cig puisse être un produit d'appel pour les mineurs est aussi un discours que je peux entendre, surtout sur le forum qui est interdit aux mineurs.

Mais, pourquoi diable devrais-je accepter que la e-cig soit considérée comme un médicament ? Pourquoi diable devrait-elle avoir une autorisation de mise sur le marché ?

Pour moi, la cigarette électronique n'est pas un médicament. Elle en est loin. Il n'y a donc aucune raison de mon point de vue qu'on la classe en tant que telle. Point.
De plus, on n'a pas besoin d'AMM pour avoir des études et des analyses. Le professeur DAUTZENBERG le reconnaît lui-même :

"La première publication scientifique sur l'e-cigarette date de 2009. Il y a eu ces six derniers mois plus de publications scientifiques sur l'e-cigarette qu'il n'y en avait jamais eu auparavant ! "

Il n'y a donc pas besoin de classer la e-cig comme médicament pour faire des études. Doit-on classer les téléphones portables comme médicaments pour faire des études sur la dangerosité potentielle des ondes ? Bien sûr que non !
Pire même, pour avoir une AMM (autorisation de mise sur le marché), si je ne me trompe pas, c'est le laboratoire pharmaceutique ou l'entreprise qui doit présenter ses propres analyses et propres études et faire la démonstration que les bénéfices de son truc sont plus importants que les risques et les effets secondaires. On a tous vu ce que cela donne pour le Médiator ou Diane35. Ne faisons pas de généralités, tous les labos ne sont pas à mettre dans le même sac, mais, au jour d'aujourd'hui, en quoi une AMM serait une assurance-vie ? Que le secteur médical balaye devant sa porte et on rediscute !

Alors, en tant que citoyen, je préfère que les études et analyses soient faites par des labos, par des médecins, des chercheurs neutres et sans lien commerciaux avec les fabricants de e-cigs plutôt que présenter par la labo ou le fabricant qui veulent nous refourguer leur matos.

On continue : que l'on ne nous dise pas que parce qu'il y a de la nicotine, il faut classer cela comme médicament. De qui se moque-t-on ? Dans ces conditions, alors, par souci d'égalité, je réclame aussi que le tabac soit classé comme médicament et dispose d'une AMM puisqu'il y a de la nicotine ! Ce serait idiot, n'est-il pas ?
Alors, si mes camarades fumeurs de tabac peuvent se procurer librement leur dose de nicotine avec leurs dizaines de substances cancérigènes et toxiques, pourquoi devrions-nous avoir un régime spécifique, puisque même notre bon professeur reconnaît que la e-cig" ne tuera jamais la moitié de ses fidèles consommateurs comme le fait actuellement la cigarette."
L'argument de classer la e-cig ou les liquides comme médicaments par le simple fait qu'il y a de la nicotine est donc nul et non avenu. La seule raison d'un tel argument est de vouloir laisser les produits de sevrage dans la seule main des labos pharmaceutiques ; c'est donc du business, ne nous leurrons pas !

Je me suis certainement mal exprimé...Ce que j'ai décris plus haut n'est pas un souhait, bien au contraire, mais la triste réalité du marché et de la normalisation. Je pense que l'on est tous d'accord pour dire que la liberté de vaper dont on dispose aujourd'hui nous est tous très chère.
Travaillant pour un laboratoire pharmaceutique, je connais bien les rouages de cette industrie. Les demandes règlementaires sont de plus en plus strictes, malgré les différents scandales que l'on peut voir en ce moment, et c'est pour cela aussi que la règlementation se durcie. Bien que ces différents scandales concernent des médicaments assez anciens et qu'à l'époque pour bien des cas les exigences en matière de sécurité n'étaient pas aussi drastiques. Pour preuve si on inventait aujourd'hui l'aspirine, il serait impossible de le mettre sur la marché au vu de sa toxicité hépatique (faible mais non négligeable).
Le problème c'est que la nicotine tel que nous l'utilisons est un principe actif qui pénètre dans la circulation générale. Son action et son mode d'administration répond, en beaucoup de points, à la définition d'un médicament. C'est même surement par ce biais que les nicorettes et consorts sont des médicaments et pas des produit Hollywood.
Quant aux études sur le produit, il faut pas se leurrer, ce sont plusieurs millions d'euros pour les mener, l'indépendance est illusoire. Le but des industries pharmaceutiques est comme toutes industries, de générer des profits. Leur puissance financière et leur très forte influence auprès des instances règlementaires leur permettrons sans aucun doute de rafler la mise. Si le business case est bon tu peux être sur que cela se fera...

Je suis complètement ton raisonnement Franck.
C est un peut comme si on vendait des moteurs a eau. C est moins cher, ça rend moins malade par la pollution. On a le droit de vendre tout ce qui le compose, mais on s attaquerait au budget de l état. Le carburant est un impôt et le tabac aussi. L état à plus que jamais besoin de cet argent.
Puisque qu on a pas trouvé de produits nocif de façon suffisamment claire et évidente on ne peu pas interdire comme ça, alors on tourne en rond. Ils évoquent tout et rien, car même l idée du passage a la vapote des mineurs est amusante. De tout temps les mineurs ont prit les cigarette dans le paquet des parents si ils sont fumeurs. Je préfère a la limite qu ils testent une Ecig. Même si le mieux est rien du du tout bien évidement. Et l alcool? Disponible aussi. Des ravages énormes nivaux santé et drames familiaux. On le laisse tranquille.
Alors on argumente tout et rien a la fois. Jusqu a ce qu ils trouvent l argument massue pour avoir l aval d une opignon publique ou bien s en passer si il ne trouve rien, et interdire purement et simplement en force.
Mais il n y a pas que chez nous.
Regardez le mail que je viens de recevoir de Madvape.
****BREAKING NEWS******BREAKING NEWS*****

Brothers and Sisters in Vaping this is a Call to Arms!
We need your voice to try and stop the FDA in their actions!
It takes 25,000 signatures to get a response from the White House
and we still need signatures! This is an excerpt from the Petition!

"Prevent the FDA from regulating or banning the sale and use of electronic
cigarettes,
accessories and associated liquids"

Quote from Bill Godshall!
"The FDA has repeatedly stated its intent to propose a “deeming” regulation
to apply
Chapter IX of the FSPTCA to e-cigarettes. But Sections 905 and 910 would ban
all e-cigarettes,
and other provisions of Chapter IX would also decimate the e-cigarette
industry, protect cigarette
markets and otherwise threaten public health. The FDA should NOT propose or
approve any regulation
that would deny cigarette smokers legal or affordable access to less
hazardous smokefree alternatives.
~ Bill Godshall"

"Please go this site and sign this petition it will only take about 2 mins
of your time!":
https://petitions.whitehouse.gov/petition/prevent-fda-regulating-or-banning-sale-and-use-electronic-cigarettes-accessories-and-associated/RQLBYRsd

C est reparti pour un tour.

@ Goby :

Les demandes règlementaires sont de plus en plus strictes, malgré les différents scandales que l'on peut voir en ce moment, et c'est pour cela aussi que la règlementation se durcie. Bien que ces différents scandales concernent des médicaments assez anciens et qu'à l'époque pour bien des cas les exigences en matière de sécurité n'étaient pas aussi drastiques.

En tant que citoyen français qui se préoccupe de sa santé, et ne travaille pas du tout pour des labos pharmaceutiques, je ne peux que me réjouir de lire cela. Tant mieux, il n'empêche que je persiste et je signe :
je ne considère pas que c'est au laboratoire de fournir la preuve que son médicament est efficace. Ce système n'est pas sain pour moi et la source possible de pas mal de dérives. Le labo est juge et partie. Anormal.
Aussi, je ne peux pas réclamer pour moi et les vapoteurs une AMM. Autant je suis pour des études et des analyses mais à la condition sine qua none qu'elles soient réalisées par des personnes neutres et n'ayant aucun lien commercial d'aucune sorte avec le produit analysé.
Donc, le classement de la e-cig comme produit de consommation courante est naturel : les études seront alors faites par des médecins, des chercheurs, des labos, comme cela commence à se faire, même notre cher professeur DAUTZENBERG le reconnaît.

Le problème c'est que la nicotine tel que nous l'utilisons est un principe actif qui pénètre dans la circulation générale. Son action et son mode d'administration répond, en beaucoup de points, à la définition d'un médicament.

Pour les labos très probablement. Pas pour moi. Si la nicotine répond à la définition du médicament, alors par le principe d'égalité de notre république (liberté, égalité, fraternité), je réclame le classement des cigarettes, des pipes à fumer, du snuff comme médicaments. Il n'y a pas de raison que nous soyons traités différemment des fumeurs. On va rigoler 5 minutes.

Enfin, il est bon de revenir à la définition. Dans mon dico (DIXEL édition 2011) au mot "médicament", je lis ceci :

" Substance spécialement préparée pour servir de remède".

Tu peux me dire précisément ce que la nicotine soigne ? De quelle maladie la nicotine permet de nous tenir éloignée ? Tu peux me dire quelles maladies les Malboro, camel et autres gauloises ont soigné ?
Cette volonté de classer la nicotine comme médicament n'a qu'un seul objectif : que les labos puissent avoir la main mise sur les produits de sevrage réalisés à base de nicotine. C'est tout.

Honnêtement, je ne sais pas ce que fabrique ton labo, s'il propose des produits de sevrage ou pas, et peu importe. Simplement, les labos, les Pr DAUTZENBERG et consorts, seraient plus inspirés de réfléchir à savoir pourquoi beaucoup d'entre nous avons essayé leur produits sans succès. Commencez d'abord par balayer devant votre porte.

Ils évoquent tout et rien, car même l idée du passage a la vapote des mineurs est amusante.

je plussoie, Franck. Bon, qu'il y ait des réflexions là dessus, OK, je le conçois volontiers. Cependant, prétendre qu'interdire ou contrôler ou classer comme médicaments est la seule solution pour éloigner les mineurs est une bêtise sans nom :
- il n'y a pas besoin de classer quelque chose comme médicament pour qu'ils soient interdits aux mineurs. Les films pornos le sont et il n'y a pas eu besoin d'en faire des médicaments . Je pense à cela car j'ai lu qu'une ex-star du porno a ouvert une boutique d'e-cigs ! ;
- l'interdiction ou un contrôle plus strict ne fonctionne pas toujours chez des ados dont certains ont de cesse d'être attirés par les interdits, les mises en garde. C'est toujours tentant Je dirais même que cela va les attirer plutôt que les éloigner. Tant qu'il y a une demande, il y a des petits malins pour fournir une offre. Ce sera des sites étrangers sur le net, la contrebande.

Aussi, prétendre que le classement de la e-cig comme médicament est le seul moyen d'éloigner les mineurs est un argument qui ne tient pas la route à mon avis.

Le seul débat, n est pas un débat de santé ou de protection, mais un débat financié.
Si on parle de santé on tombe dans le panneau e c est ce qu ils veulent, car sur ce terrain on peu rien faire et ils ont le contrôle des annonces et des médias, donc de l opinion publique.
Je pense qu aller directement au but, parler d argent, sera plus efficace car c est l unique but final.
Il va falloir négocier pour ne pas payer 10ml 40€. Car si c était le cas et que l état prenait la même part que pour le tabac, ils ne tourneraient pas autour du pot de la sorte. Ils relèveraient les compteurs tranquille.
C est simplement ce qu ils cherchent, un réseau de distribution contrôlé sous couvert de la santé.

Là, le Tophe, il fait des efforts... Vivivivi (pas Nova), beaucoup d'efforts!
Gnnn! Gnnn!
Non, je ne re-posterai pas un message àlacon®... Non non non non...

Bon, quand même...
Je ne suis pas malade, je n'ai donc pas besoin de médicaments!
Depuis quand Nestlé dépose t'elle une AAM pour sortir un nouveau yaourth?

Je sens les jours sombres arriver....désespérant tout ça!
J'espère seulement qu'une action efficace,sera possible,mais j'ai des doutes!

Franck a écrit:Aussi, prétendre que le classement de la e-cig comme médicament est le seul moyen d'éloigner les mineurs est un argument qui ne tient pas la route à mon avis.

Evidemment et nous le savons bien, le coeur du problème n'est pas là

J'abonde dans l'idée soutenue par Franck.
[N.B. Ne pas oublier de faire de la "lèche" aux admins, ça peut servir… ]

Pour l'instant il n'y a pas de preuve de nocivité/toxicité patente et significative pour la e-cig. Il n'y a donc pas lieu d'interdire ou réglementer quoi que ce soit sur cette base en faveur des labos pharmaceutiques ou autres. En tout cas, ni plus ni moins que pour tout autre produit d'usage courant comme peuvent l'être les produits ménagers, le désherbant, etc. On achète le fameux "Roundup" dans le commerce, hein ?! L'interdiction "par défaut", "par précaution", ce n'est pas une logique démocratique (tout ce qui n'est pas interdit par la loi est autorisé), c'est une démarche dictatoriale : tout contrôler, tout maîtriser (sous entendu "dans les mains de quelques uns).

L'autre option consisterait, a contrario, à envisager la nicotine comme un remède… Un médicament, quelque chose qui "soigne". C'est parfaitement ridicule. J'aimerais moi aussi savoir ce que soigne la nicotine…

Donc "normer" la qualité du produit (et la contrôler) : Oui. Le reste, non.

Alors, oui : la nicotine est un "principe actif" en ce sens qu'elle favorise notamment la libération de sérotonine. Bien-sûr, toute chose sur cette terre, dans cet univers et sans doute au-delà répond au principe "action/réaction". Si on va par là, il n'y a rien qui soit strictement un "principe INactif". Ça ne justifie nullement que l'intégralité des particules de cet univers soit sous la coupe de l'industrie pharmaceutique. En tout cas, concernant la nicotine éventuellement présente dans les e-liquides de nos vapoteuses, ça ne suffit pas à l'offrir au monopole de Big Pharma & consorts. Sinon on va pouvoir aller acheter notre paquet de café (caféine) et notre kilo d'oranges (vitamine C) à la pharmacie, avec cette logique.

Mettons les choses au clair et reprenons les faits. L'industrie pharmaceutique, avec tous les moyens financiers qu'on lui connait, n'a pas été foutue en un demi-siècle de concevoir et commercialiser un produit de substitution valable à l'usage du tabac que l'on fume. Un obscur pharmacien chinois (?) y parvient "tout seul" et on voudrait nous faire croire qu'il n'y a aucune collusion ? VRAIMENT ?! Des milliards d'€ d'investissement (potentiels) sans résultat, juste parce que "pas d'bol" ? Mais de qui se moque t-on ? Quand elle y trouve un business case juteux, l'industrie pharma sait très bien mettre au point (ou voler dans la nature) les produits qui conviennent. Dans le cas du tabac, manifestement ça n'a pas été le cas.

Navré, mais Pfizer, Sanofi-Aventis et toute la smala viennent de prendre une méchante claque dans la tronche en terme d'image, avec cette histoire de cigarette électronique. Leur véritable fonctionnement et leurs réelles motivations sont peu à peu mises à jour, aux yeux du citoyen lambda. Je ne peux rien prouver, évidemment, mais personnellement les quelques discussions que j'ai pu avoir avec un pote bossant pour l'un de ces gros labos me confortent dans cette idée…

C'est finalement pas la e-cig qu'il faut réguler en priorité, ce sont ces satanés labos !!

Joli discours, Marakhal. Et ce n'est pas parce que tu me fais de la "lèche", hein
Plus sérieusement, je ne mettrai pas tous les labos pharmaceutiques dans le même lot et ne peut affirmer quoi que ce soit, étant bien étranger à ce milieu. J'éviterai de préjuger.
Mais, pour rebondir sur tout discours, un membre a posté il y a quelques mois un reportage diffusé sur Arte, qui s'intitule "maladies à vendre" et qui décrypte les méthodes commerciales de certains labos. Le reportage est dispos sur ce sujet .
Arte n'a pas pour habitude de diffuser n'importe quoi non plus et le propos semble étayé et argumenté. Je ne sais pas ce que cela vaut mais en tout cas la vision du documentaire fait froid dans le dos.
Quelle que soit votre opinion finale, je pense que c'est à voir et à méditer Edifiant, pourrait-on dire.

L'article est "remonté" sur le site du Monde, mis à jour le 14/2. Je ne sais pas si quelqu'un a eu l'idée de conserver la première mouture pour comparer. Il me semble qu'il s'est étoffé et durci.

http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/02/07/reglementons-la-cigarette-electronique-sans-delai_1828722_1650684.html

On est passé de 0.4 à 0.1% grace aux "associations", c'est à vomir .
Un rappel de la loi me semble superflu:

La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé encadre la communication médicale.

L'article L4113-13 du code de la santé publique prévoit ainsi que : "Les membres des professions médicales qui ont des liens avec des entreprises et établissements produisant ou exploitant des produits de santé ou des organismes de conseil intervenant sur ces produits sont tenus de les faire connaître au public lorsqu'ils s'expriment lors d'une manifestation publique ou dans la presse écrite ou audiovisuelle sur de tels produits. Les manquements aux règles sont punis de sanctions prononcées par l'ordre professionnel compétent."

Par le mème journal:
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/04/27/les-liens-entre-medecins-et-laboratoires-de-nouveau-sur-la-sellette_1185984_3224.html