une vidéo pour un buzz

Zecat a écrit: Ce type d'action vers les people, ca devrait être le rôle de l'aiduce de la structurer...

Alors là, n'y comptez pas! Nous sommes quelques uns à les attendre encore pour le projet ICE!!  

Izi, toujours présente! J'en suis, pour le buzz. Evidemment!!

on a oublié de demander à bastos...

Et Den'ice, l'est où ?

j'ai hate de voir les vidéos  

Moi aussi! 

Proposition de scénario et de texte:

Scénario
Un lieu: un décor de tribunal
Un accusé: la cigarette électronique
Un avocat: un comédien en robe, connu de préférence.
Une plaidoirie pour défendre l'accusé: voici un "extrait" 

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Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les jurés, Messieurs les procureurs.

Après avoir inventé le papier, la boussole, l’imprimerie, la poudre à canon, les chinois ont inventé la cigarette électronique. Cette dernière peut paraitre  anecdotique ou marginale  comparativement aux quatre premières qui ont changé la face du monde, ça serait oublier que le tabac est la première cause de mortalité évitable dans le monde. Selon les prévisions des experts de l’OMS, le tabac  tuera un milliard de fumeurs durant le XXIème siècle si les choses ne changent pas. Actuellement, le tabac tue cinq millions de personnes par an dans le monde.

Alors oui, la cigarette électronique en tant qu’alternative crédible au tabac est une révolution, une arme de réduction massive de maladies et de mortalité, une révolution dont on n’a pas encore mesuré toute l’importance pour la santé publique mondiale.


Le Professeur Robert Molimard, pionnier de la recherche sur le tabac, créateur du premier diplôme universitaire de tabacologie en France déclare que « quels que soient les arguments développés par ses opposants, « la messe est dite » : la cigarette électronique ne présente pas de réels dangers. Elle est infiniment moins dangereuse que les cigarettes de tabac et, sur ce plan, pourrait constituer une alternative bénéfique pour la santé publique(…). Il est peu probable que le combat d’arrière-garde que livrent ses détracteurs, puritains ou lobbyistes au service d’intérêts financiers arrive à bloquer son développement.»

Le philosophe Raphael Enthoven nous dit que « La cigarette électronique offre le rarissime cas de figure d'une copie qu'on préfère à l'original.» Il rajoute que « Pour la première fois depuis le début de la guerre antitabac, nous sommes en présence d'un objet susceptible de transcender l'alternative entre le tabagisme qui tue et les palliatifs qui n'en guérissent pas. »

Sur un plan psychologique et comportemental,  jamais l’acte de simuler n’a été autant source de plaisir. L’acte de vapoter remplace avantageusement le plaisir de fumer, qui est réel, quoi qu’en disent les curés en blouse blanche de l’Eglise de Tabacologie qui ont tendance à considérer l’acte de fumer comme un péché.

Et l’importance de cette invention n’a d’égale que la fulgurance de sa propagation. En effet,  Rarement un produit de consommation ne s’est imposé aussi vite dans nos sociétés et alors même que ce produit ne bénéficie pas de campagne de publicité, pas de marketing de grands groupes industriels pour le promouvoir. Bien au contraire, l’e-cigarette fait l’objet de méfiance de la part des pouvoirs publics, des professionnels de santé et de l’opinion publique en général.

Le Pr Dautzenberg, cardinal de L’Eglise de Tabacologie en France,  n’hésite pas à affirmer dans le journal  Le Monde qu’un  « Un statut de médicament - comme la méthadone pour la dépendance à l'héroïne - apparaît comme la meilleure solution, que l'e-cigarette soit utilisée pour la réduction du tabagisme ou son arrêt.»  Et il ajoute dans Psychologie magazine : « Pourquoi ne pas imaginer un certificat de dépendance tabagique établi par un médecin qui permettrait d’avoir accès au produit ? »  Les fumeurs : des toxicomanes ? Jean Paul Sartre et sa pipe, Winston Churchill et son cigare, Albert Camus et sa cigarette…Tous des junkies ?

Que penserait Molière de ces tartuffes qui ont troqué leur soutane noire pour le blanc immaculé des blouses médicales ?  Lui qui faisait dire à Sganarelle dans Don Juan : « quoi que puisse dire Aristote et toute la philosophie, il n’est rien d’égal au tabac : c’est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n’est pas digne de vivre...on apprend avec lui à devenir honnête homme. »
Le tabac est passé de l’excès d’honneur à l’excès d’indignité dans notre société. De « qui vit sans tabac n’est pas digne de vivre », on est passé à « fumer tue ». D’honnête homme, le fumeur est devenu un toxicomane qu’il faut soigner. L’e-cigarette ne pourrait elle pas être une voie médiane qui concilie un plaisir ancestral indéniable et les préoccupations sanitaires actuelles?

La Ligue contre le cancer déclare, elle, que l’e-cigarette « nuit à la dénormalisation qui a pour objectif d’effacer la présence du tabagisme de la vie quotidienne. »

Il semble que ces ayatollahs de la bonne santé à tout prix, ces puritains de l’hygiénisme n’aient  jamais connu les grandeurs du plaisir de fumer de leur vie, pas plus qu’ils n’aient éprouvé les misères du sevrage tabagique.

On pourrait s’interroger sur les motivations de ces détracteurs qui semblent  confondre la fin et les moyens. Le but est-il la prévention des maladies mortelles causées pour le tabac ou la lutte contre le plaisir de fumer qui est incontestable même s’il constitue une dépendance ?
Le but est-il de rendre les gens abstinents ou de les empêcher de mourir ? Ces déclarations rappellent furieusement la position de l’Eglise sur le préservatif et l’abstinence en matière sexuelle. Ils considèrent religieusement, donc irrationnellement que fumer est un péché, que le fumeur est un pécheur qui doit se sevrer du tabac dans la souffrance. Le sevrage doit être une expiation douloureuse qui ne devrait être soulagée que par des médicaments.
On ne remplace pas un pêché, source de plaisir, par un autre, fût-il infiniment moins dangereux. Ont-ils peur de perdre une noble cause et les financements qui vont avec, ou considèrent-ils honnêtement la e-cigarette comme un danger pour la santé ?

Derrière les préoccupations sanitaires se cachent en réalité des enjeux économiques colossaux. Et pour comprendre les réticences de certains tabacologues et une partie du monde médical, il faut avoir à l’esprit que la lutte contre le tabagisme est à la fois une cause noble pour certains et un « commerce » très juteux pour d’autres.


Et il suffit de parcourir les forums sur internet pour comprendre que la plupart des fumeurs qui veulent arrêter n’ont plus besoin de personnes. Les leitmotivs des ex-fumeurs qui essaient l’e-cigarette sont « magique », « miracle », « eurêka » !  La plupart des vapoteurs n’arrivent pas à croire qu’ils se soient débarrassés  aussi facilement du tabac alors que cela faisait des années qu’ils luttaient pour se libérer de cet esclavage.

De plus en plus de médecin changent de camps. Et au dogmatisme de l’établishement médical, ils opposent une approche pragmatique de réduction des risques. Le docteur Dominique Dupagne, créateur du site internet atoute.org, qui comptabilise près 1 400 000  visiteurs uniques  par mois et qui constitue l’une des plateformes d’entraide à l’arrêt du tabac les plus importantes en France qualifie d’«âneries» les déclarations de la ligue contre le cancer sur la pseudo « re-normalisation » du tabac. Interrogé sur la radio France inter, ce médecin généraliste affirme « Quand la pénicilline est sortie il n'y a pas eu besoin de faire des essais contrôlés pour vérifier que ça guérissait les pneumonies. Là l’effet, et je vous dis je suis un ancien adversaire du produit, est absolument extraordinaire, incontestable. »  

 
Devant une telle évidence, le dénigrement actuel de l’e-cigarette par l’establishment politico-médical pourrait devenir dans quelques années un scandale sanitaire majeur lorsque l’on sait que le tabac tue plus de 60 000 personnes par an.

Monsieur Le Président, Mesdames et Messieurs les jurés, Messieurs les procureurs. On accuse la cigarette électronique d’être une porte d’entrée vers la tabagisme.

C’est faux. L’e-cigarette n’est pas une porte d’entrée des jeunes vers le tabagisme mais serait plutôt une issue de secours pour y échapper. L’e-cigarette ne permet pas d’attraper le virus du tabac mais serait plutôt son antidote. Une lecture attentive des témoignages sur les forums fait ressortir que beaucoup d’anciens fumeurs sont en quelque sorte vaccinés contre le tabac.

Monsieur Le Président, Mesdames et Messieurs les jurés, Messieurs les procureurs.

Que l’acte de vapoter soit interdit dans les maternités, dans les écoles, dans les avions, dans les hôpitaux et plus généralement les lieux très confinés, cela relève du bon sens. Mais les pouvoirs publics envisage de l’interdire de manière générale, absolue et sans discernement dans les lieux publics. On veut ainsi ôter aux « néovapoteurs » leur  dignité fraichement reconquise. On veut renvoyer les ex-fumeurs sur le trottoir parmi les fumeurs pour satisfaire leur pêché coupable.

Pourtant, l’e-cigarette apparait objectivement et irréfutablement comme un produit moins nocif, moins toxique pour la santé des vapoteurs et de leur entourage. Contrairement à la cigarette traditionnelle, elle ne contient pas de pas de goudron, pas de monoxyde de carbone, pas d’arsenic, pas d’ammoniac, pas de mercure, pas de butane, pas de plomb, pas de polonium, pas de méthanol, pas de chlorure de vinyle, pas d’acétone, pas de naphtalène…Bref nulle comparaison possible entre le danger connu et certain du tabac et le danger potentiel et hypothétique de l’e-cigarette.

Même les « vapoto-sceptiques » reconnaissent qu’avec l’e-cigarette, il n’y a pas réellement de risque de « vapotage passif ». Ainsi, selon le rapport Dautzenberg, « même dans des conditions extrêmes, on ne peut atteindre des niveaux réputés toxiques dans une pièce où est utilisée l’e-cigarette »  


Dès lors, ne pourrait-on pas admettre un droit de cité pour les vapoteurs dans certains lieux publics de convivialité tels que les cafés, les bars, les restaurants, les discothèques Portalis, l’un des juristes chargé par Napoléon de rédiger le Code civil de 1804, disait que « les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires ».
Une interdiction générale dans les lieux publics serait non seulement inutile en termes de santé publique mais affaiblirait également les lois nécessaires pour la lutte contre le tabagisme qui doit être la priorité.

Pire, une telle interdiction serait contre-productive puisqu’elle aurait pour effet de dénigrer la démarche louable des vapoteurs et de les renvoyer parmi les fumeurs.

Ne serait-il pas plus pertinent en termes de santé publique de favoriser le développement de l’e-cigarette comme alternative au tabac pour ceux qui ne veulent pas ou qui n’arrivent pas à s’en débarrasser ? La conviction moraliste selon laquelle vapoter est « mal » comme fumer ne pourraient-elle pas céder devant la possibilité de sauver plusieurs milliers de vie par an?  L’intérêt général ne devrait-il pas prévaloir sur des valeurs morales privées ? L’éthique de responsabilité ne devrait elle pas l’emporter sur l’éthique de conviction ?

L’un des arguments avancés pour les prohibitionnistes est qu’en vapotant dans les lieux publics, on inciterait le fumeur à en faire de même avec le tabac. Un tel argument n’est pas tenable et on pourrait même avancer l’idée qu’en voyant le vapoteur vapoter, cela incitera le fumeur à remplacer avantageusement un « plaisir » par autre, considérés par les « experts » comme mille fois moins toxique.

D’ailleurs, le tabac connait actuellement une baisse de vente historique. Un tel fait ne pourrait-il pas être imputable au succès de l’e-cigarette et la possibilité qu’elle offre de l’utiliser dans les lieux publics ? Si on suit cette logique de l’interdiction fondée sur l’incitation à fumer, il faudrait interdire de boire de l’alcool dans les cafés et les restaurants car cela incite à l’alcoolisme !

Comme le souligne la Cour des comptes en 2012, la politique de lutte contre le tabagisme souffre singulièrement de cohérence en France. Plus précisément, les magistrats de la Cour juge que « les multiples réglementations à visée sanitaire font l’objet d’une application souvent défaillante. Il en est ainsi tout particulièrement de l’interdiction de la vente aux mineurs et de l’interdiction de fumer dans les lieux publics…un buraliste risque d’être contrôlé une fois par siècle par l’administration des douanes.»

Dès lors, comment envisager sérieusement que l’interdiction dans les lieux publics sera respecté. Va-t-on recruter des fonctionnaires pour aller traquer les vapoteurs dans les cafés, dans les restaurants, dans les discothèques alors que les moyens manquent pour contrôler que l’interdiction de la vente de tabac aux mineurs est respectée? Et puis comment prouver qu’ils ont vapoté : il n’y a quasiment pas d’odeur, pas de cendrier, pas de fumée, pas de feux... Encore une réglementation de plus dont l’application sera « défaillante ».

Prise en otage par les industries pharmaceutiques qui vaudraient en faire un médicament, convoitée par les industrielles du tabac et les buralistes qui veulent la monopoliser, diabolisée par les extrémistes l’Eglise de Tabacologie qui ont peur de perdre leurs ouailles, incomprise par les décideurs publics qui ne semblent pas saisir les enjeux réels de cette révolution, l’e-cigarette finira assurément par s’imposer. Le temps joue pour elle. On ne peut indéfiniment lutter contre l’évidence.

Et fois de plus, les citoyens semblent être plus philosophes que leurs politiques. Ils appliquent un principe aristotélicien sans peut-être s’en rendre compte parce que c’est aussi -et avant tout- du bon sens populaire : ils ont compris « qu’entre deux maux il fallait choisir le moindre » et cela sans attendre le feu vert des experts officiels dont on peut légitimement suspecter l’impartialité et le désintérêt. Les vapoteurs ont l’intime conviction, et à juste titre, qu’ils ont trouvé dans la e-cigarette un produit qui remplace avantageusement le tabac sans exagérément mettre leur santé en danger et sans incommoder déraisonnablement leurs semblables.

SB

 Y'a de l'imagination à revendre là, chapeau !

Kikiiiiiiiiiiiiiiiiiine ! .

Chuis là, chuis là pô d'panique, j'ai eu un premier échange a'c Franck à ce sujet.

Je rentre à la maison le 26 juillet, je tâche de faire un "premier jet" promis...


 

Et bravo à bargeton !!!!!!  

Texte trés intéressant Bargeton et qui mérite d'être mis en valeur.  Par contre, attention, il est un peu long donc tu développes des arguments qui sont tiens et qui ne sont pas nécessairement partagés par tous.

Tu dis par exemple que ce serait pertinent de développer l'ecig comme alternative au tabac. Ce n'est pas mon opinion. Ce n'est pas à un Etat de favoriser quoi que ce soit. L'important est de laisser les gens libres de faire leur choix, de leur offrir une information neutre et objective sur ce que l'on sait ou ne sait pas pour que chacun puisse faire son choix en tout connaissance de cause. C'est mon opinion et je la partage.

Tu dis ensuite que certains détracteurs de l'ecig sont contre parce que le fumeur ne souffrirait pas assez. Je connais cette théorie et je la trouve contestable. Elle préjuge de ce que peut penser les détracteurs et il ne me paraît pas pertinent de se situer à ce niveau là. Pour moi, les choses sont plus simples : certains détracteurs pensent que le tabagisme est une maladie. Pour soigner une maladie, il faut des médocs. Tant que la ecig ne sera pas déclarée médicament, ils seront contre. Ce n'est pas plus compliqué, à mon avis  
Ils souscrivent, même involontairement, au lobbying de certains groupes pharmaceutiques qui tentent de prouver que tout est maladie et que nous sommes tous des malades potentiels et donc, in fine, des clients potentiels.

là, il y a du serial bosseur

@ Franck

Merci d’avoir pris la peine de lire ce texte long, peut-être trop, je le reconnais volontiers.

On peut penser qu’il n’appartient pas à l’Etat de favoriser l’e-cigarette en tant qu’alternative au tabac, c’est une conviction tout à fait légitime. Mais il est « criminel » (Pr Molimard) de vouloir limiter son développement par l’interdiction de la publicité, par son assimilation au tabac, par l’interdiction générale de l’utiliser dans les lieux public...

Une politique de santé ne devait avoir pour but que la réduction des risques sanitaires, indépendamment de toute considération morale. Or tel n’est pas le cas, à mon avis.

Dans tous les cas, et pour ne pas faire trop long, je tenais à dire qu’ il est très appréciable que les responsables du forum lisent les textes des simples « vapoteurs », et surtout, prennent la peine d’y répondre. Tel n’est pas le cas de tous les espaces de discussion… C’est certainement l’avantage des familles pas trop nombreuses

re +1 J adhere

   

J'adore!! J'adhère!!

Bargeton, j'aime beaucoup ton texte, mais c'est vrai qu'il faudra peut-être y faire quelques coupures, car un peu long, mais y'a du potentiel  

Félicitation, c’est du super bon boulot !

Cependant, si on veut tenter le « buzz », faudra quelque chose d’un peu plus con-con…

@ bargeton :

On peut penser qu’il n’appartient pas à l’Etat de favoriser l’e-cigarette en tant qu’alternative au tabac, c’est une conviction tout à fait légitime. Mais il est « criminel » (Pr Molimard) de vouloir limiter son développement par l’interdiction de la publicité, par son assimilation au tabac, par l’interdiction générale de l’utiliser dans les lieux public...

Ben tu vois entre favoriser et ne pas défavoriser, il y a une marge  
Autant on peut être d'accord pour ne pas défavoriser, contraindre, interdire d'autant qu'il n'y a aucune preuve d'un quelconque danger à long terme et que même s'il y avait un danger, les adultes ont le droit de mener leur vie comme ils l'entendent.
J'ai aussi peur que parler de favoriser la e-cig se retourne contre nous. L'UE peut très bien te dire qu'en proposant de faire des vapos des médicaments, elle favorise le produit. Les fabricants qui le peuvent déposent une AMM, c'est distribué en pharmacie, les médecins peuvent alors prescrire. Il y a donc bien dans ces conditions volonté de "favoriser le produit" qui serait alors traité comme tous les substituts nicotinés ayant reçu "l'imprimatur" suprême.

Ceci dit, je me concentre là sur les idées que tu développes qui me plaisent moins mais d'autres sont très intéressantes. L'idée du tribunal est pas mal vu ;-)

Dans tous les cas, et pour ne pas faire trop long, je tenais à dire qu’ il est très appréciable que les responsables du forum lisent les textes des simples « vapoteurs »

Ben, les membres du staff sont de simples vapoteurs. Nos avis sur la e-cig ne valent pas mieux que celles des autres. 

@Trublionne
Il est vrai que le texte est long mais libre à celui qui veut faire la vidéo de le raccourcir, de le modifier. C'est juste une "base de travail" 

@Nimalg
Pour la version "con-con" ou plutôt poète-poète, c'est ici:
https://www.ecigarette-public.com/t17412-dictionnaire-amoureux-de-l-e-cigarette

Je comprends fort bien, Bargeton, tu as fait du beau boulot  

beau travail, Bargeton  

Bon, alors, je vais faire "ma Gauloise".
Il y a plein de bonnes choses dans ton texte, et je salue le travail.

Par contre, j'en ai assez de me faire mettre ces morts sous le nez. Cette défense morbide de la vape repose sur la même logique que celle de l'église tabacologique. Ca me gène qu'on ne puisse pas parler de vape sans parler de morts. La vape, c'est joyeux.

Il y a autre chose qui me gêne, c'est le moralisme à double vitesse :

La conviction moraliste selon laquelle vapoter est « mal » comme fumer

Eh bien, non, fumer ce n'est pas mal : fumer, c'est mauvais pour la santé.
Tu appliques toi-même le jugement moraliste que tu dénonces.

Je suis d'accord avec Frank ici :

L'important est de laisser les gens libres de faire leur choix, de leur offrir une information neutre et objective sur ce que l'on sait ou ne sait pas pour que chacun puisse faire son choix en toute connaissance de cause. C'est mon opinion et je la partage.

Et après tout, c'est vrai aussi pour le tabac.

Il y a quelque chose de gênant dans cette manière de défendre la vape, en se retournant contre le tabac, par une sorte de pacte hygiéniste paradoxal.
Il reste 25 à 30% de fumeurs en France, certains deviendront des vapeurs, certains seront des vapofumeurs, d'autres resteront des fumeurs.
En choisissant cette posture, on semble dire : faites ce que vous voulez aux fumeurs, mais nous, laissez-nous tranquilles ; tapez sur les autres, mais pas sur moi ; prenez-le, lui, mais pas moi... Je ne peux pas accepter le côté "judas" de la chose.

Ne le prends pas mal, tu es loin d'être le seul à être sur cette ligne. Et moi, j'ai conscience d'être minoritaire.

@ la gauloise :

Ne le prends pas mal, tu es loin d'être le seul à être sur cette ligne. Et moi, j'ai conscience d'être minoritaire. Wink

Non, non, je suis aussi sur cette ligne en tout cas  
Je réclame pour moi (et les autres aussi) la liberté de vaper tant qu'on ne dérange personne. Aussi, je ne peux que revendiquer cette liberté pour les fumeurs. Sinon, ce serait paradoxal.

je suis sur la meme ligne d opinion que franck et la gauloise,liberte,liberte cherie...trop souvent bafouee...