OFDT : le vapotage « pourrait participer au recul du nombre de fumeurs » en France

Le site vapingpost nous apprend ici que le nombre de fumeurs a chuté ces derniers années en France. Or, évidemment la vape s'installe dans le paysage. En tout cas jusqu'à la crise de l'automne 2019 et la belle campagne médiatique que la vape a subie.
Du coup, les auteurs s'interrogent : et si les deux phénomènes étaient liées, et si la vape contribuait à la baisse du tabagisme en France ?

"Si la baisse de la consommation de tabac ne semble donc pas être liée à l’augmentation du recours à ce produit [note de Franck : la vape ] (…) il est possible que les vapoteurs soient devenus de plus en plus exclusivement usagers de la cigarette électronique, une évolution déjà observée entre 2014 et 2016, ce qui viendrait participer au recul du nombre de fumeurs dans la population française ».

Mais n'allons pas trop vite en besogne et évitons d'être trop hardis dans le développement d'hypothèses révolutionnaires.

Je plaisante mais, malgré la grande frilosité des auteurs de ce rapport, il y a néanmoins des données intéressantes. Je vous livre ici directement la source.

Bonne lecture et bonne vape !

@Franck,
tu donnes le lien pour 2018.
Il y a le même rapport pour 2019:
https://www.ofdt.fr/ofdt/fr/tt_19bil.pdf
un communiqué de presse de ce rapport:
https://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epcxja2a3.pdf
et un tableau de bord:
https://www.ofdt.fr/statistiques-et-infographie/tableau-de-bord-tabac/
où l'on peut suivre des rapport mensuels et trimestriels en + du bilan annuel.
On peut lire dans le dernier rapport trimestriel ceci:

En mars 2020, le chiffre d'affaires en bureau de tabac (et donc la valeur du marché dans le réseau des buralistes) a ainsi augmenté de 4,5 % en France continentale comparé à mars 2019. Cette hausse est nettement plus importante dans les 22 départements frontaliers (9,9 %, contre seulement 3,4 % dans les départements non-frontaliers) avec des augmentations allant jusqu’à 43,3 % dans l’Ariège. En volume, la baisse des ventes est plus limitée dans les départements frontaliers (-3,2 %) que non-frontaliers (-8,9 %), du fait de la probable captation de consommateurs qui s’approvisionnaient dans les pays limitrophes.

Ce qui signifie, en clair, qu'avec la fermeture des frontières, les états peuvent maintenant voir exactement la consommation de tabac de chaque pays, ainsi que la proportion des "mauvais patriotes qui vont donner leur argent à l'étranger"...