Sondage sur l'arret du tabac avec la cigarette électronique

Mince je suis "dopaminé" par les mêmes choses que toi (à part le thé vert), ce serait donc ça être vieux ?

Ah le Thé Vert !
Ou quand les nomades du désert accueillent le nomade noname dans leur tente de tapis en poils de chameaux et se livrent à ce rituel immuable des trois infusions symbolisant la vie, l'amour, la mort.
Additionné de menthe fraîche et de sucre, servi très chaud dans de petits verres avec force élévations successives, il rafraîchit les pensées et ramène la chaleur de la société.
Hum... Que de souvenirs !

bibidochon a écrit:C'est très louable et toujours bienvenu de participer et de commenter occasionnellement sur des sujets obtus et non dénués d'intérêt, mais ça reste toujours très très vague et ne me fait personnellement (je ne dois pas être le seul) que me poser des questions qui restent sans réponses...

Je ne trouve pas que la problématique posée par Emirius soit obtue.
Quelles questions te poses tu?


Edit : j'ai édité mon message, car je pense avoir mal interprété ta réponse.

Emirius a écrit:J'ai défini "ma" sémantique dans le sujet.

Emirius a écrit:Petit rappel de ma sémantique :
Une addiction à une drogue est une dépendance nocive, voire abusive, pour soi ou les autres (Santé, Société, Finances...).
Une dépendance est un état qui oblige l'usager à gérer un besoin, faute de quoi il est en manque.

La recherche de la récompense n'impose donc pas la dépendance.

La recherche de la récompense est un élément qui s'apparente au conditionnement opérant, lui même rentrant dans l'ensemble des conditionnements propre à la dépendance comportementale. On va alors parler de renforcement, c'est à dire de facteurs qui augmenteront la probabilité de renouveler le comportement cible (ici la conso de tabac ou de nicotine). La "récompense" s'apparente à un renforcement positif. Mais le renforcement négatif, la punition positive, et la punition négative, sont aussi des éléments qui viennent expliquer la dépendance et les difficultés à l'abstinence.

Mais quand on parle de dépendance, on va la scinder à minima en trois parties : comportementale, psychologique, et physiologique. D'ailleurs, on les retrouve dans les critères pour poser un diagnostic de dépendance, ici la CIM10 :

CIM-10 a écrit:

•    désir puissant ou compulsif d’utiliser une substance psychoactive;
     difficultés à contrôler l’utilisation de la substance (début ou interruption de la consommation ou niveaux d’utilisation);
     syndrome de sevrage physiologique quand le sujet diminue ou arrête la consommation d’une substance psychoactive, comme en témoignent la survenue d’un syndrome de sevrage caractéristique de la substance ou l’utilisation de la même substance (ou d’une substance apparentée) pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage;
     mise en évidence d’une tolérance aux effets de la substance psychoactive: le sujet a besoin d’une quantité plus importante de la substance pour obtenir l’effet désiré. (Certains sujets dépendants de l’alcool ou des opiacés peuvent consommer des doses quotidiennes qui seraient létales ou incapacitantes chez les sujets non dépendants);
     abandon progressif d’autres sources de plaisir et d’intérêts au profit de l’utilisation de la substance psychoactive, et augmentation du temps passé à se procurer la substance, la consommer, ou récupérer de ses effets;
     poursuite de la consommation de la substance malgré la survenue de conséquences manifestement nocives (par exemple atteinte hépatique due à des excès alcooliques, épisode dépressif après une consommation importante ou altération du fonctionnement cognitif liée à la consommation d’une substance). On doit s’efforcer de préciser que le sujet était au courant, ou qu’il aurait dû être au courant, de la nature et de la gravité des conséquences nocives.
  

On retrouve a peu près les même dans une autre classification, le DSM.


Du coup, je suis assez d'accord. Le principe de récompense n'entre pas forcement dans la dépendance. Par contre, je pense qu'il vient expliquer en parti l'usage de la substance, avant que la dite dépendance ne s'installe (ou pas d'ailleurs).

Pour moi, il est quasi impossible de déterminer à quoi  on est addict dans la cigarette de tabac tant il y a de produits dedans et qu'aucune étude n'a été faite sur chacun (et combinés) de ces produits lors de l hinalation (après combustion ).

@ThibaudC
Le sujet est digne d'une thèse...
Je savais que j'allais être très très long pour un forum.
Je me suis limité à... comment sortir du tabac, voire de la vape nicotinée, voire de la vape...

Mais c'est vrai qu'il y a un avant, et un après et un autour, et tout ça dans la durée.

Avant :
Quand j'ai cité mes sources suite à une demande, j'ai cité celle de l'INSERM :

INSERM a écrit:L’administration de nicotine chez les fumeurs a augmenté l’activation de façon bilatérale dans les régions liées à l’attention
(cortex pariétal et occipital, thalamus, noyau caudé).
Parallèlement, elle a augmenté la désactivation de certaines régions normalement désactivées par la tâche RVIP,
suggérant que la nicotine facilite la focalisation des ressources attentionnelles dans les tâches difficiles.
Elle a aussi diminué les changements d’humeur observés chez les fumeurs recevant le placebo (abstinence de 2 h 30).
Les auteurs concluent que la nicotine améliore l’attention chez les fumeurs en augmentant l’activation dans des régions associées à l’attention visuelle, l’éveil et l’activation motrice.

Selon chacun, soit pour combler une gêne comportementale, soit pour adhérer plus facilement au groupe, soit pour... (votre truc à vous), nous nous sommes mis à fumer.
Ceci a provoqué l'augmentation de l’activation dans des régions associées à l’attention visuelle, l’éveil et l’activation motrice, et ça nous a plu !
C'est en recherchant à nouveau cette sensation que la dépendance, et même l'addiction dans le cas du tabac, est venue.

Après :
On se lasse de tout quand son excès perdure. C'est une réaction typique.
Le fumeur n'aime plus fumer. Mais la dépendance l'y oblige. Il s'en veut, mais la sensation de manque est souvent plus forte que la volonté.
Avant, l'envie supplantait le besoin, après, le besoin supplante l'envie.

Le cerveau est très complexe et les neurologues se cassent la tête à essayer d'expliquer son fonctionnement.

La dépendance comportementale, qui d'après les statistiques des tabacologues prédomine pour 80% des fumeurs, voire des vapoteurs (?), ne s'explique par aucune interaction avec un alcaloïde. Comme trop de nourriture, trop de sexe, trop de jeu, trop de violence, trop de...
La disruption totale ou relâchée du couplage de la Noradrénaline et de la Sérotonine a encore de beaux jours devant elle tant les études manquent encore, puisqu'on vous le disait : Le mal, c'est la drogue ! Sinon, c'est que t'es fou
Et bien non, pas si simple que ça...

ThibaudC a donc bien raison d'ajouter, dans un contexte plus ample, les définitions qui paraissent à ce jour commune à notre système de récompense pour la sphère scientifique.
Le sujet est en effet bien plus vaste que la nicotine, une gestuelle...

Néanmoins, 1 milliard de fumeurs mourront d'un cancer d'ici la fin du siècle si rien ne changeait.
Les données actuelles montrent des taux 1000 fois inférieurs en matière de produits cancérogènes dans la vape, et de 4 à 40 inférieurs aux seuils tolérés dans les médicaments ou dans les atmosphères professionnelles, voire publiques.
Alors, si tous les fumeurs du monde pouvaient se mettre à vaper, nul doute que cela participerait grandement à limiter les drames humains et à la survie de l'espèce !
Même si certains développeraient un cancer (1 sur 10 000, 1000 ? comme pour la pilule ?)... Biodiversité oblige !

Ras le bol de ce genre de sondage, ça ne fait pas avancer le schmilblik enfin ce n'est que mon avis, de plus des sondage a peu pres simililaire ont deja eté fait sur ce forum....

il semble donc que le problème soit de nature individuel.
est ce qu'une réponse/recette collective a du sens ?

D'accord avec toi Bafien.
Prenons un exemple hors nicotine. L’arrêt définitif de chocolat sera un manque plus ou moins fort en fonction du métabolisme des personnes.

L'arrêt définitif du chocolat: impossible pour moi !

copiercoller a écrit:D'accord avec toi Bafien.
Prenons un exemple hors nicotine. L’arrêt définitif de chocolat sera un manque plus ou moins fort en fonction du métabolisme des personnes.

Mono-Amine Oxydase et sons Inhibiteur :

Emirius a écrit:
Cas 1 sans inhibiteur
Besoin -> Satisfaction -> Plaisir : Génération de Dopamine...    Plein d'hormones envahissent notre cerveau !
MAO arrive, constate l'excès, annihile la dopamine, petit à petit.  
Selon l'excès, cela peut prendre jusqu'à 2 à 4 heures (pour la Nicotine, Caféine, Phényléthylamine du Chocolat) pour réduire par 2 l'excès.
Cas 2 avec Inhibiteur
Besoin -> Satisfaction -> Plaisir : Génération de Dopamine... Plein d'hormones envahissent notre cerveau !
IMAO est là !  
MAO arrive, constate l'excès, et peine à annihiler la dopamine.
Selon l'excès, selon la puissance d'IMAO, cela peut prendre jusqu'à 24 heures (pour la combustion de Tabac) pour réduire par 2 l'excès.

Sans IMAO, dû à la combustion/ingestion du tabac, il n'y a pas création de dépendance.
Donc, sauf dépendance comportementale au chocolat, il n'y aura pas de dépendance au chocolat car pas d'IMAO, donc pas d'autre effort à faire que de combattre une envie, limitée dans le temps et dans l'espace, mais pas un manque impérieux à combattre.

Pascale a écrit:L'arrêt définitif du chocolat: impossible pour moi !

User mais ne pas abuser...
Vieille formule qui s'applique bien ici !
Continue de te faire plaisir, c'est la volonté de la Nature pour conserver son être et en perpétuer les espèces.

Finalement, ce sondage est excellent !
Grâce à ce que j'ai cru être son imperfection, la communauté s'exprime !
C'est donc qu'il était strictement nécessaire et parfait dans son imperfection.

Je viens de voter.
Les résultats sont hyper intéressants, c'est très réparti.
Ce serait génial de faire des compilations de ces résultats et de les publier tous les 6 mois. Histoire d'avoir un historique.
Si cela est déjà fait pardon, je n'ai pas encore tout découvert dans les posts.

Bonjour Modéré ,

Merci de prendre contact avec un administrateur pour régulariser votre profil sur ce forum.
Merci également de supprimer le lien commercial de votre profil.

Den'ice

Et changer de pseudo

BourJoir ,

Pas de message, pas de contact...
Couic !
Post expédié dans les tréfonds du forum.

Den'ice

J'aime trop l'intimité que j'ai avec la nicotine pour vouloir m'en passer. D'autant que je peu le faire avec des risques modérés.